Une famille au cœur brisé raconte le dernier geste du père tué par des requins en Méditerranée
Auteur: Simon Kabbaj
Le nom de Barak Tzach résonne désormais avec tristesse sur les côtes d’Israël. Ce père de quatre enfants, passionné par l’océan et la nature, a perdu la vie dans des circonstances bouleversantes au large de la plage d’Olga, en Méditerranée. Alors qu’il s’adonnait à une activité qu’il chérissait – la plongée et la photographie marine – une attaque de requin a mis fin à ses jours, devant des témoins impuissants. Sa famille endeuillée a récemment pris la parole, dévoilant les dernières secondes de courage de cet homme adoré, un témoignage qui bouleverse.
1. Une journée ordinaire… qui tourne au cauchemar

Le lundi 21 avril, Barak Tzach termine sa journée de travail. Avant de rentrer chez lui, il décide de s’arrêter un instant à la plage d’Olga, située à Hadera, une ville côtière du nord d’Israël, à environ 45 kilomètres au nord de Tel-Aviv. Il y va pour une courte plongée, comme il en avait l’habitude. Il emporte avec lui un masque, un tuba, des palmes et une caméra GoPro. Rien d’inhabituel pour cet amateur de plongée, familier de cette plage bordant la Méditerranée. Mais ce jour-là, quelque chose d’inattendu allait se produire… Des témoins assistent à une scène terrifiante : un requin s’approche, puis l’attaque.
2. Une attaque en pleine lumière

L’attaque s’est produite en plein jour, sous les yeux de vacanciers et d’enfants présents sur la plage. Les cris ont fusé, certains témoins rapportent avoir entendu Barak hurler “Je suis mordu !”, avant qu’il ne disparaisse sous les vagues. Un silence pesant a envahi la plage, rapidement remplacé par l’agitation des secours. Des recherches intensives ont débuté dès l’après-midi même.
3. Une course contre la montre

Pendant plus de 24 heures, des équipes de recherche, appuyées par des plongeurs et des spécialistes, ont sondé les eaux près de la plus grande centrale électrique du pays, à proximité d’Olga Beach. Les courants marins ont été analysés minutieusement, menant finalement à la découverte de restes humains. Le lendemain soir, les autorités israéliennes confirment qu’il s’agit bien de Barak Tzach.
4. L’émotion d’un pays et le deuil d’une famille

La nouvelle bouleverse le pays. Barak Tzach, originaire de Petach Tikva, laisse derrière lui une épouse, Sarit, et quatre enfants. Dans une publication Facebook pleine de dignité, Sarit dément les rumeurs selon lesquelles il aurait tenté d’appâter les requins. Elle précise que Barak souhaitait simplement les photographier de loin, sans jamais les nourrir ni les provoquer.
5. La vérité sur ses derniers instants

Le moment le plus bouleversant reste à venir. Selon sa femme, Barak aurait tenté de se défendre une dernière fois. À l’approche des requins, il aurait utilisé la perche de sa GoPro pour les repousser doucement, sans agressivité. Un geste désespéré, révélateur d’un homme calme, lucide, qui a tenté jusqu’au bout d’éviter l’irréparable. Ce geste, aussi modeste qu’héroïque, reste aujourd’hui le dernier souvenir d’un père aimé et courageux.
6. Un appel à la prudence et au respect de la mer

Cette attaque, la quatrième documentée en Israël, relance le débat sur la cohabitation entre l’homme et les requins. Les autorités maritimes appellent à la plus grande prudence, en rappelant que ces animaux, bien qu’impressionnants, sont protégés. Le message de la famille de Barak est clair : ne répandez pas de rumeurs, mais honorez la mémoire d’un homme passionné par la nature.
Conclusion – Un homme de paix dans une mer agitée

Barak Tzach ne cherchait pas l’aventure, encore moins le danger. Il voulait seulement capturer la beauté du monde sous-marin pour la partager. En révélant son dernier geste, sa famille offre au monde un témoignage de dignité et d’amour. Ce drame rappelle une vérité fondamentale : la mer reste imprévisible, mais les humains peuvent y laisser une empreinte de paix, même dans leurs derniers instants.
Source : timesofisrael