Trump lance une menace cinglante en 5 mots à propos du Groenland, ravivant les craintes d’une troisième guerre mondiale
Auteur: Simon Kabbaj
Donald Trump a de nouveau braqué les projecteurs sur le Groenland, ce vaste territoire arctique autonome du Danemark. Depuis des années, l’ancien président américain exprime son désir de voir cette île stratégique rejoindre les États-Unis, mais ses propos récents suscitent une inquiétude croissante. Lors d’une entrevue, il a laissé planer une menace à peine voilée, ravivant les peurs d’un conflit mondial. Le ton qu’il adopte désormais fait redouter le pire, jusqu’à évoquer l’impensable : un affrontement militaire pour annexer ce territoire.
L’obsession de Trump pour le Groenland

Trump ne s’en cache pas : il veut le Groenland. Pour lui, ce territoire est essentiel à la sécurité internationale, notamment à cause des tensions croissantes dans l’Arctique. Il affirme que la présence de navires chinois et russes dans la région constitue une menace, et que les États-Unis ne peuvent plus faire confiance au Danemark pour défendre cet espace stratégique. Déjà en 2019, il avait tenté de racheter l’île, provoquant la stupéfaction du gouvernement danois.
Une réponse ferme du Danemark et du Groenland

Les réactions à ces ambitions américaines n’ont pas tardé. Le Premier ministre groenlandais, Jens-Frederik Nielsen, a affirmé en mars que le Groenland “ne [leur] appartient pas” et qu’il déciderait lui-même de son avenir. Le Danemark, garant des relations extérieures du territoire, a soutenu cette position, rejetant toute forme d’appropriation ou de pression. Pourtant, malgré ce refus clair, Trump continue de clamer que les États-Unis finiront par obtenir l’île.
Un climat géopolitique de plus en plus tendu

Ce n’est pas qu’une querelle diplomatique. La situation pourrait dégénérer au niveau international. Le Groenland étant sous souveraineté danoise, toute tentative d’attaque ou d’annexion violerait les règles de l’OTAN, dont les deux pays sont membres. L’article 5 de cette alliance stipule qu’une attaque contre un membre est une attaque contre tous. Si Trump devait mettre sa menace à exécution, cela pourrait déclencher une réaction militaire de l’ensemble des alliés européens.
Le spectre d’un conflit mondial plane

De nombreux experts en sécurité s’inquiètent des propos de Trump. Sa rhétorique belliqueuse, combinée à un contexte mondial déjà instable, pourrait entraîner des conséquences dramatiques. Même si Trump assure qu’il ne “prévient rien”, il laisse clairement la porte ouverte à une intervention. Les observateurs craignent que cette insistance américaine ne soit qu’un prélude à une action plus agressive, potentiellement le déclencheur d’une troisième guerre mondiale.
La phrase qui fait trembler : “We will take it anyway”

C’est dans cette atmosphère lourde de tensions que Trump a prononcé cinq mots glaçants : “We will take it anyway” — “Nous le prendrons quand même.” Cette phrase, lâchée avec assurance lors d’une interview, a été interprétée comme une menace claire envers le Groenland, voire envers l’Europe entière. Pour beaucoup, ce n’est plus une simple déclaration de politique étrangère, mais un avertissement troublant qui rappelle les heures sombres du passé.
Conclusion : l’Arctique, nouveau champ de bataille diplomatique ?

Ce qui pouvait sembler autrefois comme une idée farfelue de milliardaire mégalomane est devenu un sujet géopolitique explosif. Le Groenland, longtemps perçu comme un territoire lointain et pacifique, est désormais au cœur d’une tempête diplomatique mondiale. Les prochaines déclarations — ou actions — de Trump pourraient redessiner les cartes de l’ordre mondial, ou au contraire, nous précipiter dans une nouvelle ère de conflits. Une chose est sûre : le monde entier a désormais les yeux rivés sur l’Arctique.
Source : theguardian