Trump fait une proposition majeure pour inciter le Canada à devenir le 51e État

Trump n’a pas mâché ses mots : si le Canada refuse de rejoindre les États-Unis, cela lui coûterait 61 milliards de dollars. En revanche, s’il accepte de devenir un État américain, cette somme tomberait à zéro. Selon lui, le Canada souhaite intégrer le système de défense “Golden Dome”, ce qui justifierait cette offre. Il s’agit d’une nouvelle tentative de Trump pour convaincre le Canada de rejoindre l’Union, en s’appuyant sur des arguments économiques et sécuritaires.

Le Golden Dome est un projet de 176 milliards de dollars, conçu pour protéger les États-Unis contre les menaces venues de la Terre et de l’espace. Il s’agit d’un système capable d’intercepter des missiles à quatre étapes différentes : avant le lancement, pendant le lancement, en plein vol, et juste avant l’impact. Ce système, selon Trump, serait bénéfique aussi pour le Canada, s’il acceptait de s’y joindre en tant qu’État américain.

Ce n’est pas la première fois que cette idée est évoquée. L’ancien Premier ministre canadien Justin Trudeau avait déjà affirmé que le Canada ne deviendrait jamais un État américain. Le nouveau Premier ministre, Mark Carney, élu le 28 avril 2025, a répété cette position sans ambiguïté : « Le Canada n’est pas à vendre ». Cette réponse ferme montre que, malgré les pressions, le Canada tient à son indépendance.

Le projet Golden Dome ne fait pas l’unanimité. La Corée du Nord a rapidement condamné le plan, le qualifiant de “très dangereux”. Elle accuse les États-Unis de vouloir dominer l’espace et craint une nouvelle course aux armements. De son côté, la Chine a également exprimé son opposition. Sa porte-parole, Mao Ning, estime que ce projet met en danger la sécurité mondiale et déséquilibre les rapports de force internationaux.

Dans ce contexte tendu, le Canada se retrouve au centre d’un débat géopolitique. Même si l’offre de Trump peut sembler provocatrice, elle met en lumière la pression croissante exercée sur le Canada pour qu’il s’aligne sur les stratégies de défense américaines. Pourtant, le gouvernement canadien reste ferme : il veut collaborer avec les États-Unis, mais sans renoncer à sa souveraineté.

Trump affirme que le Canada “envisage” sérieusement l’offre. Pourtant, aucune preuve ne vient appuyer cette déclaration. Les médias ont tenté d’obtenir une réaction officielle, mais le gouvernement canadien n’a pas répondu. Cela confirme que la position du Canada n’a pas changé : devenir le 51e État n’est pas une option.

Derrière cette annonce spectaculaire, on perçoit des inquiétudes plus profondes. Le Golden Dome montre que l’espace devient un nouveau champ de bataille. Les satellites et les systèmes de défense ne sont plus de la science-fiction, mais des réalités stratégiques. Pour le Canada, il ne s’agit pas seulement d’une question d’argent, mais de préserver son identité nationale.

Trump promet sécurité et économies, mais le Canada préfère garder sa voix indépendante. Même si cela implique de ne pas bénéficier du Golden Dome, le pays choisit de rester maître de son destin. Cette décision, discrète mais ferme, est peut-être le message le plus fort dans un monde où les grandes puissances cherchent à étendre leur influence.

La proposition de Donald Trump de faire du Canada le 51e État américain, sous la protection du Golden Dome, est à la fois audacieuse et controversée. Elle reflète sa vision d’une Amérique dominante, prête à tout pour renforcer sa sécurité. Mais face à cette pression, le Canada reste fidèle à ses valeurs : coopération sans soumission, partenariat sans fusion. Dans un monde de plus en plus instable, ce refus poli mais ferme pourrait bien être le symbole d’une souveraineté précieuse.

Source : usatoday