Images satellites troublantes : les frappes américaines dévoilent l’ampleur des dégâts sur les sites nucléaires iraniens
Auteur: Simon Kabbaj
Le 21 juin au soir, les États-Unis ont lancé une opération militaire majeure contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, marquant un tournant inattendu dans les tensions au Moyen-Orient. L’ordre est venu du président Donald Trump, à peine 48 heures après une montée d’escalade entre l’Iran et Israël, marquée par des échanges de missiles. Trump a invoqué une réponse à ce qu’il a qualifié de « déclaration de guerre » de la part de l’Iran. Cette décision a mené au déclenchement de l’opération “Midnight Hammer”, mobilisant des bombardiers et des sous-marins américains.
Selon la source : apnews.com
Des frappes massives coordonnées sur trois sites nucléaires

L’opération militaire s’est déroulée sur 20 heures et a impliqué six bombardiers furtifs B-2, chacun transportant deux bombes “bunker blaster”, conçues pour pénétrer les structures souterraines. Ces bombes ont été larguées sur le site stratégique de Fordo, abritant une centrale d’enrichissement d’uranium. En parallèle, 30 missiles Tomahawk ont été tirés depuis des sous-marins américains vers les bases militaires de Natanz et Isfahan. Ces frappes ont été présentées par Trump comme une “réussite militaire spectaculaire”, visant à empêcher le développement présumé d’armes nucléaires par l’Iran.
Selon la source : washingtonpost.com
Des images satellites dévoilent l’impact

Le 22 juin, des clichés en haute résolution pris par Maxar Technologies ont été rendus publics. Ces images montrent six cratères récents, interprétés comme les points d’entrée des bombes américaines. On y distingue aussi des nuages de poussière grise et des débris, témoignant de la violence de l’impact sur le site montagneux de Fordo, où les installations étaient partiellement dissimulées. Ces images ont été perçues comme une preuve visuelle du succès tactique des États-Unis.
Selon la source : washingtonpost.com
Des analyses précises révèlent des dégâts ciblés

Stu Ray, analyste principal chez McKenzie Intelligence Services, a expliqué à la BBC que les explosions n’étaient pas visibles à grande échelle, car les bombes GBU-57 sont conçues pour détruire en profondeur, et non à la surface. Il a également noté que trois missiles semblent avoir été utilisés sur deux points d’impact distincts, avec une importante dispersion de béton pulvérisé visible autour. Des tunnels d’accès bloqués apparaissent sur les photos, laissant penser que les Iraniens auraient trompé les Américains sur les véritables cibles.
Selon la source : washingtonpost.com et BBC
Une coopération affirmée entre les États-Unis et Israël

Malgré le choc mondial suscité par ces frappes, des sources israéliennes ont révélé que les deux pays avaient pleinement coordonné cette offensive. Cette collaboration pourrait expliquer la rapidité de la décision, et l’efficacité du ciblage des installations stratégiques iraniennes. Le Royaume-Uni, de son côté, a exprimé des inquiétudes croissantes. Le leader travailliste Keir Starmer a qualifié le programme nucléaire iranien de “menace grave pour la sécurité internationale”.
Selon la source : reuters.com
Un avertissement glaçant de Trump à l’Iran

Dans un discours adressé à la nation, Donald Trump a salué le succès de l’opération et a appelé l’Iran à négocier sur l’usage de l’arme nucléaire. Il a averti que toute réponse hostile entraînerait des représailles encore plus intenses. Il a déclaré : « Il y aura soit la paix, soit une tragédie pour l’Iran bien plus grande que ce que nous avons vu ces huit derniers jours. » Ce message vise clairement à intimider le régime iranien tout en affirmant la supériorité militaire des États-Unis.
Selon la source : reuters.com
Conclusion : Un monde suspendu aux conséquences

Les frappes menées par les États-Unis sur les installations nucléaires iraniennes ont créé une onde de choc géopolitique. Les images satellites publiées récemment confirment l’intensité et la précision de l’opération, mais elles posent aussi la question de l’avenir des relations internationales dans la région. Le message lancé est clair : toute escalade nucléaire pourrait déclencher une réponse militaire sans précédent. Reste à voir si cette démonstration de force mènera à la table des négociations… ou à un nouveau cycle de violence.
Selon la source : reuters.com