Ah, l’été, les vacances… et le fameux départ en voiture. Qui n’a jamais connu ce mélange d’excitation et… d’appréhension pure ? Surtout quand on a des enfants à l’arrière. On le sait tous, ces longs voyages peuvent rapidement se transformer en une sorte d’épreuve de patience. Pour eux, comme pour nous.
Ça peut vite virer au test de résistance pour les nerfs. Mais respirez, il paraît qu’il y a des stratégies, des petits trucs tout simples pour que le trajet redevienne un plaisir. Ou du moins, quelque chose de supportable. C’est déjà pas mal.
La base de la base : préparer le ravitaillement
On va commencer par le plus évident, mais c’est fou comme on peut l’oublier, pris dans le stress du départ. Une experte, Mélanie Bilodeau, le rappelle : anticiper les besoins vitaux, c’est la clé. Vous voulez la paix ? Pensez à leur estomac.
Prévoyez donc suffisamment de boissons et de petites choses à grignoter. Et pas que des cochonneries, hein, des trucs un peu sains pour éviter le pic de sucre suivi de la crise de larmes. C’est du vécu. Et pour le vrai repas, c’est soit le pique-nique improvisé sur une aire d’autoroute un peu moche… soit le resto. À vous de voir ce qui colle le mieux à votre rythme et à votre budget.
L'art de la pause, ou comment éviter l'implosion
Ça, c’est la règle d’or. Non-négociable. Je sais, on veut arriver vite. On se dit « allez, on pousse encore un peu ». Grosse erreur. C’est le meilleur moyen de faire monter la pression dans l’habitacle.
Mélanie Bilodeau, qui s’y connaît, insiste là-dessus : une pause toutes les deux heures. Pas plus. Et on ne parle pas d’un arrêt pipi de 30 secondes. Non, non. On parle de 10 à 15 VRAIES minutes pour que tout le monde puisse se dégourdir les jambes, voir autre chose que la banquette de devant et, accessoirement, respirer un autre air que celui de la clim’.
Bouger, bouger, et encore bouger !
Ok, on est en pause. On fait quoi ? On ne les laisse pas planter là à regarder les camions passer. Il faut qu’ils bougent. C’est vital.
Faites-les courir ! Jouez au ballon, marchez un peu, n’importe quoi qui les oblige à se dépenser physiquement. Le but, c’est de cramer un peu de cette énergie qui, sinon, va se transformer en crise de nerfs une fois de retour dans la voiture. C’est comme vider une batterie avant de la remettre à charger… enfin, une batterie d’énervement. Vous voyez le genre.
L'ennui, cet ennemi silencieux dans la voiture
Et puis il y a l’autre monstre : l’ennui. Une fois qu’ils ont mangé et qu’ils sont de nouveau assis, il pointe le bout de son nez. La tentation de la tablette ou du téléphone est immense, on est d’accord. C’est la solution de facilité, le bouton « mute » parental.
Mais avant de dégainer les écrans, pourquoi ne pas essayer de faire travailler un peu leurs méninges ? Apparemment, leur proposer des petits jeux, des défis intellectuels, ça les occupe, ça les concentre et, franchement, c’est souvent plus drôle qu’on ne le pense. Ça évite de les transformer en zombies d’écrans avant même d’être arrivés.
Les jeux « à l'ancienne » qui sauvent un trajet
Pas besoin d’inventer la roue, hein. Les bons vieux jeux de voiture fonctionnent toujours. Et c’est Mélanie Bilodeau qui le dit, alors…
Le grand classique : le jeu d’observation. « Je vois une voiture rouge ! », « Qui trouve un panneau avec un animal ? ». C’est tout bête, mais ça marche du tonnerre. Ou alors, le fameux « Devine à quoi je pense ». Ça, ça peut durer des heures si l’objet est bien tordu. Et puis, il y a la création pure : inventer des histoires tous ensemble, chanter des comptines à tue-tête… Bref, des trucs qui créent du lien, quoi. Et des souvenirs.
Conclusion : au fond, c'est déjà ça les vacances
Voilà. C’est pas de la magie, juste un peu de bon sens et d’organisation. Oui, ça demande un peu d’énergie. Mais au final, le voyage, c’est le début des vacances, non ?
Transformer ces heures de route parfois pénibles en un moment de partage, c’est peut-être ça, le plus beau souvenir qu’on peut fabriquer. Enfin, je dis ça… peut-être que je suis juste un grand optimiste. Mais ça vaut le coup d’essayer.
Selon la source : salutbonjour.ca