Le coupable inattendu : l'air plus pur ?
En le retirant, le ciel est devenu plus clair, surtout au-dessus des océans. Résultat ? Le soleil tape plus fort, réchauffe davantage les eaux et l’atmosphère. Tout le monde était à peu près d’accord là-dessus. La vraie question, c’était : à quel point ?
Des chiffres qui surprennent : deux tiers du réchauffement ?
Attention, cela ne veut pas dire que le CO2 (le dioxyde de carbone) est innocent, loin de là. Mais l’étude suggère que l’effet de la baisse de la pollution a été, sur cette période, beaucoup, beaucoup plus puissant que l’effet de l’augmentation du CO2. C’est une proportion énorme qui change pas mal la perspective.
Comment les scientifiques en sont-ils arrivés là ?
Pourquoi ? Parce que le soufre dans l’air aidait à créer des nuages avec de plus grosses gouttes d’eau. Ces nuages étaient donc plus grands et plus blancs, comme un miroir. Avec moins de soufre, les nuages sont plus sombres et moins réfléchissants. La Terre garde donc plus de chaleur pour elle.
Tout le monde n'est pas encore d'accord
C’est ça qui est intéressant avec la science : c’est un débat permanent, une recherche constante de la vérité. Ça avance, ça se contredit, ça s’affine.
Conclusion : alors, est-ce une bonne nouvelle ?
Mais, et c’est un grand ‘mais’, il ne faut surtout pas baisser les bras. Les gaz à effet de serre comme le CO2 restent responsables du tiers restant du réchauffement, ce qui est gigantesque. On doit absolument continuer à réduire nos émissions. En fait, avoir un ciel plus propre rend l’effet du CO2 que nous émettons encore plus fort. Il n’y a donc pas d’excuse pour ne pas agir.
Selon la source : futura-sciences.com