Rentrée scolaire : 5 collations mauvaises pour la santé des enfants selon une experte
Auteur: Adam David
La cloche a sonné, les cartables sont sur le dos… et avec la rentrée revient l’incontournable rituel du goûter. Ce petit plaisir tant attendu par les enfants est pourtant devenu un vrai casse-tête pour de nombreux parents. Car derrière les emballages colorés se cache parfois une réalité moins rose, et les professionnels de la nutrition tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme.
Un enjeu de santé publique qui se joue à 16h30
Le sujet est loin d’être anecdotique. Le constat de Santé publique France est sans appel : aujourd’hui, près d’un enfant sur cinq est déjà en surpoids à l’école primaire. Or, le goûter joue un rôle de premier plan dans cet équilibre fragile. Mal choisi, il peut entraîner des pics de glycémie, de la fatigue et encourager le grignotage. Bien pensé, il devient un véritable allié pour la concentration et l’énergie.
Mais alors, à quoi ressemble un goûter équilibré ?
Pas de panique, la recette du goûter idéal est plus simple qu’il n’y paraît. Les nutritionnistes s’accordent sur une règle de base : associer au moins deux types d’aliments, et le consommer au moins deux heures avant le repas du soir pour ne pas couper l’appétit. D’un côté, une source de glucides de qualité pour l’énergie, comme un fruit frais ou une tranche de pain complet. De l’autre, des protéines ou de bonnes graisses pour tenir jusqu’au dîner : un yaourt nature, une petite poignée d’amandes ou de noix… L’important est de rassasier durablement, sans faire exploser le compteur à sucre.
Sur le banc des accusés : les 5 faux amis du cartable
Alors, quels sont ces produits à éviter ? Notre experte met en garde contre des habitués des rayons de supermarché. D’abord, les céréales industrielles dites « pour enfants », souvent plus proches de la confiserie que d’un produit céréalier. Viennent ensuite les gâteaux et biscuits emballés individuellement, pratiques mais bourrés d’additifs et de calories vides. Méfiance également envers les barres de céréales, qui cachent des quantités de sucre impressionnantes, les sachets de biscuits en portion individuelle qui normalisent le grignotage, et les jus de fruits en brique, de véritables sodas qui ne disent pas leur nom.
Plus qu'une question de poids, une affaire de goût
Au-delà du simple apport calorique, le vrai danger de ces produits est plus insidieux. Consommés quotidiennement, ils habituent le palais des plus jeunes à des saveurs ultra-transformées et très sucrées. C’est un cercle vicieux : plus ils mangent sucré, plus ils en réclament. On ne leur rend tout simplement pas service en créant ces habitudes dont il sera difficile de se défaire plus tard.
Des alternatives simples et gourmandes existent
Heureusement, remplacer ces collations n’est pas une mission impossible. Il suffit souvent de revenir à des choses simples et efficaces. Un fruit frais de saison, une compote sans sucres ajoutés, une tartine de pain complet avec un peu de purée d’amandes ou un carré de chocolat noir… Pensez aussi au yaourt nature, ou encore aux gâteaux faits maison le week-end, dont vous maîtrisez la quantité de sucre. L’organisation est la clé, mais le jeu en vaut la chandelle.
repenser le goûter, un investissement pour l'avenir
Le goûter ne devrait pas être un mini-dessert quotidien, mais un véritable pont nutritionnel pour aider les enfants à tenir jusqu’au soir. En faisant des choix plus simples et plus naturels, on ne fait pas que leur donner de l’énergie pour finir leurs devoirs. On leur transmet des habitudes saines qui les accompagneront toute leur vie. Un petit changement dans le cartable, pour un grand bénéfice sur le long terme.
Selon la source : passeportsante.net