Une nouvelle étude américaine vient de jeter un pavé dans la mare : en l’espace de vingt-cinq ans, leur espérance de vie a chuté de sept ans. Un constat brutal qui met en lumière l’impact dévastateur de nos activités.
La pêche, principale accusée
Ils n’étaient pas la cible, mais ils en paient le prix fort. Une hécatombe discrète qui se déroule loin des regards.
Ce que les dents des dauphins racontent
C’est en examinant leurs dents, véritables archives biologiques qui se strient avec l’âge un peu comme les troncs d’arbres, qu’ils ont pu déterminer avec une précision redoutable l’âge de leur mort.
Un déclin qui menace l'avenir de l'espèce
Les chercheurs sont formels : si rien ne change, on court vers un déclin démographique potentiellement irréversible pour les dauphins de la région.
Au-delà de l'Atlantique, un problème planétaire
- Le Boto (Dauphin rose de l’Amazonie) : Piégé par les filets et menacé par la pêche ciblée.
- Le dauphin d’Hector : Le plus petit au monde, décimé par les filets en nylon près de la Nouvelle-Zélande.
- Le Tucuxi d’Amazonie : Empoisonné par le mercure de l’orpaillage clandestin.
- Le dauphin de l’Irrawaddy : Espèce mythique du Mékong, sa population a fondu de moitié en 60 ans.
- Le dauphin de Chine (Baiji) : Probablement déjà éteint, victime de la pollution et du trafic sur le fleuve Yangzi.
- Le dauphin du Gange : Écrasé par la pression démographique, les barrages et la pollution.
- Le dauphin à bosse de l’Atlantique : En danger critique, sa proximité avec les côtes africaines le rend très vulnérable.
Conclusion : quelles solutions pour demain ?
L’un des auteurs de l’étude, Etienne Rouby, plaide pour une approche plus fine, avec des fermetures de zones qui s’adapteraient en temps réel aux migrations des dauphins. Car l’enjeu est bien là : réussir à concilier nos activités avec la survie d’une espèce emblématique, avant qu’il ne soit trop tard.
Selon la source : geo.fr