Glaciers en sursis et algues surpuissantes : les deux visages de l’océan face au climat
Auteur: Adam David
Le jour où le fjord a failli engloutir des touristes
Selon les experts qui ont analysé l’événement pour CNN, le salut du navire n’a tenu qu’à un détail géographique : il se trouvait juste derrière un coude du fjord, qui a miraculeusement bloqué le mur d’eau. Ce dernier a tout ravagé sur son passage, pulvérisant la glace, arrachant les arbres et, selon les témoins, réduisant une petite île « en miettes ». Trois kayakistes, un peu plus loin, ont vu leur matériel aspiré par les flots, mais en sont sortis indemnes. Un véritable miracle.
Plus d'un millier de bombes à retardement
Car ce qui s’est produit est un « glissement de terrain lent » qui a subitement accéléré. Il s’agit de pans de roche qui s’affaissent progressivement, de quelques centimètres à quelques mètres par an, jusqu’au point de rupture. Les scientifiques en ont déjà cartographié plus d’un millier, de véritables bombes à retardement suspendues au-dessus des eaux fréquentées.
Quand la fonte des glaces déstabilise la montagne
L’Alaska est en première ligne de ce phénomène. Cette région, que l’on surnomme « la dernière frontière », s’est déjà réchauffée de 2,5 degrés Celsius depuis 1950. C’est bien plus que la moyenne mondiale. La glace qui fond n’est pas seulement un spectacle pour touristes, c’est aussi le ciment d’un paysage qui se désagrège.
L'algue chou-fleur, le secret d'une armure solaire
Leur découverte, publiée dans Cell Reports Physical Science, révèle le rôle d’un pigment, la « siphonéine », qui agit comme un véritable bouclier. Ce pigment protège l’algue des effets nocifs d’un excès de lumière, un peu comme une crème solaire ultra-performante intégrée.
Comment un pigment rare protège du 'coup de soleil' mortel
Grâce à des techniques de spectroscopie avancées et des simulations, les scientifiques ont enfin pu observer ce mécanisme de protection en action. Une preuve fascinante de l’ingéniosité du vivant pour s’adapter aux environnements les plus rudes.
Conclusion : de la fragilité humaine à l'inspiration naturelle
Selon la source : geo.fr