Un projet de suppression au point mort depuis 2018
Mais alors, pourquoi rien n’a bougé ? La machine s’est enrayée au niveau des États membres. Faute d’accord entre les 27 sur la marche à suivre, et surtout sur le fuseau horaire à adopter de façon permanente, le projet est resté dans les limbes.
Des bénéfices énergétiques devenus marginaux
À l’inverse, ses détracteurs pointent du doigt des effets négatifs de plus en plus documentés. On parle de perturbations du sommeil, d’impacts sur la santé et même d’une augmentation des accidents de la route dans les jours qui suivent le changement. Bref, le jeu n’en vaudrait plus la chandelle.
Strasbourg et Bruxelles remettent le sujet sur la table
Pour lui, ce système « nous concerne tous, agace la plupart d’entre nous, et je dirais même plus, nous fait du mal », le tout sans même plus générer d’économies d’énergie significatives. Pour appuyer ses dires, la Commission a même commandé une nouvelle étude afin de bétonner son argumentaire.
L'Espagne en tête d'une nouvelle offensive
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a résumé la pensée générale sur le réseau social X : « Changer d’heure deux fois par an n’a plus aucun sens. Cela contribue à peine à faire des économies d’énergie, mais ça a des effets négatifs sur la santé et la vie des gens. » Un message clair, direct, qui cherche à mobiliser ses homologues.
Conclusion : un casse-tête loin d'être résolu
Ce casse-tête, qui divise les pays du Nord et du Sud, est bien plus qu’une simple question d’horlogerie. C’est un dossier symbolique des difficultés de l’Europe à harmoniser ses règles sur des sujets qui touchent au quotidien de ses citoyens.
Selon la source : geo.fr