Après avoir suscité des interrogations avec un deuxième examen médical « annuel » en octobre, Donald Trump a de nouveau attiré l’attention sur sa santé mentale. Lors d’un voyage à bord d’Air Force One, le président a affirmé avoir passé un nouveau ‘test de QI’ et a profité de l’occasion pour défier deux de ses opposantes démocrates, les qualifiant de « très faible QI« . Un nouvel épisode qui relance le débat sur l’acuité mentale du président.
La grosse confusion : test cognitif n'est pas test de QI
Le problème, c’est que le test auquel Donald Trump fait référence n’a rien à voir avec un examen d’intelligence. En réalité, il s’agit de l’Évaluation Cognitive de Montréal (MoCA), un test de dépistage standard utilisé par les médecins pour détecter les signes précoces de démence ou de troubles cognitifs. C’est ce même test qu’il avait déjà qualifié par le passé de ‘très difficile’ et dont il s’était longuement vanté d’avoir réussi avec brio. Confondre un dépistage de la démence avec un test de QI est une erreur qui a immédiatement fait réagir.
Le défi lancé à ses opposantes démocrates
Utilisant ce qu’il pense être une preuve de sa supériorité intellectuelle, Trump a directement défié deux élues démocrates qu’il attaque régulièrement, Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) et Jasmine Crockett. « Laissez AOC affronter Trump, laissez Jasmine affronter Trump », a-t-il lancé, avant de décrire lui-même la simplicité du test, trahissant sa méconnaissance : ‘Les deux premières questions sont faciles : un tigre, un éléphant, une girafe, etc. Quand vous arrivez à cinq ou six questions, puis, vous arrivez à 10, 20 et 25…’. Une vantardise qui se retourne contre lui en exposant sa confusion.
Des questions renouvelées sur son état mental
Cet incident a relancé les questions sur l’acuité mentale du président pour deux raisons. D’abord, le fait de confondre un test de dépistage de la démence avec un test de QI et de s’en vanter. Ensuite, le fait qu’il aurait passé de tels examens cognitifs à plusieurs reprises depuis 2018, que ce soit à sa propre demande ou non. Cette répétition interroge sur la nécessité de surveiller de manière si régulière ses capacités cognitives, un sujet habituellement très sensible pour un président en exercice.
L'autre mystère médical : une IRM "parfaite"
En plus de ce test cognitif, l’examen médical du 10 octobre a comporté une autre part de mystère : une IRM. La raison de cet examen n’a pas été précisée, mais Trump a plus tard déclaré que les résultats étaient ‘parfaits‘. C’est également lors de cette visite que le président a reçu ses nouveaux vaccins contre la grippe et la COVID-19, des gestes de prévention classiques pour un homme de son âge.
Conclusion : une communication qui alimente les doutes
Au final, en voulant prouver sa supériorité intellectuelle, Donald Trump n’a fait qu’alimenter les doutes sur sa propre acuité mentale. Sa confusion entre deux types de tests radicalement différents et sa communication agressive et vantarde sur sa santé continuent de nourrir les débats et les inquiétudes, à la fois chez ses opposants et au sein du public américain. Un épisode de plus dans la saga de la communication présidentielle de l’ère Trump.
Selon la source : people.com