Stephen King répond en 11 mots aux critiques sur l’élection de Zohran Mamdani à New York

Introduction : une victoire historique, une haine immédiate

La victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York est historique. Mais à peine élu, le socialiste démocrate de 34 ans est déjà la cible de critiques virulentes, dont certaines à caractère ouvertement raciste. Face à l’une de ces attaques nauséabondes sur les réseaux sociaux, une voix inattendue s’est élevée pour le défendre : celle du maître de l’horreur, l’écrivain Stephen King. Et sa réponse, aussi courte que percutante, a fait mouche.

L’attaque islamophobe : l’odieux parallèle avec le 11 septembre

La victoire de Zohran

, premier maire musulman de l’histoire de New York, a réveillé les pires démons de certains internautes. L’un d’eux a posté une image des tours jumelles en feu, le 11 septembre 2001, avec une légende qui tentait de faire un lien direct entre ce drame et la foi du nouveau maire. La publication disait : ‘Comment diable la ville qui a connu la plus grande attaque terroriste islamique de l’histoire peut-elle voter pour un maire musulman ?‘. Une rhétorique haineuse qui amalgame plus d’un milliard de personnes à des actes terroristes.

La réponse de

: 11 mots pour détruire un argument haineux

C’est face à cette publication que Stephen King est intervenu. Connu pour ne pas mâcher ses mots, l’écrivain a répondu avec une simplicité et une logique désarmantes. Sa réponse, en 11 mots en anglais, a été partagée des milliers de fois. Il a simplement écrit : « Hum, ce n’est pas lui qui l’a fait. Il avait 10 ans à l’époque. » (‘Um, he didn’t do it. He was 10 at the time.’). Une claque factuelle qui a réduit à néant l’argumentaire raciste en soulignant son absurdité. Pour rappel, Zohran Mamdani est né en octobre 1991. Le 11 septembre 2001, il était à quelques semaines de son dixième anniversaire.

Une vague d’indignation et de soutien sur les réseaux sociaux

La réponse de Stephen King a déclenché une vague de soutien et de condamnation de la publication initiale, qualifiée de « répugnante » et d’insensée. De nombreux internautes ont souligné l’absurdité de tenir une personne responsable des actes d’autres personnes partageant la même religion. « Et le terroriste d’Oklahoma City était un supposé chrétien dévot, et les gens continuent d’élire des chrétiens… une déclaration aussi stupide que l’autre », a écrit un utilisateur. Un autre a ajouté : « C’est comme dire qu’une personne noire ne peut pas être amie avec une personne blanche parce que ses ancêtres étaient racistes, ça n’a absolument aucun sens ».

La réponse de Mamdani : « Je refuse de m’excuser »

Zohran Mamdani, lui, avait anticipé ce genre d’attaques. Lors de son discours de victoire, il a abordé le sujet de front, avec une fierté et un défi qui ont marqué les esprits. « Je suis musulman. Je suis un socialiste démocrate, et le plus accablant de tout, je refuse de m’excuser pour quoi que ce soit de tout cela », a-t-il déclaré sous les applaudissements. Une manière de dire à ses détracteurs qu’il n’avait pas l’intention de se cacher ou de renier son identité pour leur plaire. ‘Les gens votent pour son bilan et ses politiques, pas pour des généralisations sectaires’, a résumé un internaute.

Conclusion : quand le bon sens l’emporte sur la haine

Au final, cette polémique est un triste reflet des tensions qui traversent la société américaine. Mais la réponse simple, factuelle et pleine de bon sens de Stephen King est aussi une lueur d’espoir. Elle montre que face à la haine et à l’amalgame, la logique et les faits restent les meilleures armes. Alors que Zohran Mamdani se prépare à prendre les rênes de New York, cette passe d’armes a au moins eu le mérite de rappeler à beaucoup que juger un homme sur sa foi plutôt que sur ses actes est le chemin le plus court vers l’absurdité et l’injustice.

Selon la source : pulptastic.com