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Zohran Mamdani, nouveau maire de New York, répond à 50 Cent après un échange inattendu
Crédit: Zohran Mamdani lors d'un spectacle d'humour au Caveat à New York / Dmitryshein / CC BY-SA 4.0 / Nicolas Richoffer

Introduction : le nouveau maire de New York se fait déjà des ennemis

À peine élu, déjà dans la tourmente. Zohran Mamdani, le nouveau maire de New York, n’a pas eu le temps de savourer sa victoire historique qu’il se retrouve déjà au cœur d’une querelle inattendue. Après avoir défié le président Donald Trump lors de son discours de victoire, le socialiste démocrate de 34 ans a un nouvel adversaire de taille : le rappeur 50 Cent. Une passe d’armes sur les réseaux sociaux et à la télévision a éclaté entre les two hommes, sur fond de politique fiscale et de menaces à peine voilées.

L’attaque de 50 Cent : « D’où il sort, celui-là ? »

Nicolas Richoffer / Wikimedia / CC BY-SA 4.0

La cause de la colère de 50 Cent ? Le programme fiscal du nouveau maire. Mamdani prévoit d’augmenter le taux d’imposition des sociétés à 11,5% et d’introduire une taxe forfaitaire de 2% pour les New-Yorkais gagnant plus d’un million de dollars par an. Une mesure qui n’a pas du tout plu au rappeur et homme d’affaires. En juin, il avait déjà attaqué le candidat : ‘D’où il sort ? C’est l’ami de qui ? Je n’aime pas ce plan. Non’. Il avait même proposé : ‘Je lui donnerai 258 750 dollars et un billet d’avion aller simple en première classe pour quitter New York. Je vais aussi dire à Trump ce qu’il a dit !’. Plus récemment, le 5 octobre, il a posté sur Instagram une image de pierre tombale générée par IA, suggérant que New York était ‘morte’ avec l’élection de Mamdani.

La réponse pleine d’humour de Mamdani : ‘À chaque menace de mort, j’écoute Many Men’

Zohran Mamdani lors d’un spectacle d’humour au Caveat à New York / Dmitryshein / CC BY-SA 4.0

Loin de se laisser déstabiliser, Zohran Mamdani a répondu avec un humour désarmant lors d’une interview sur l’émission ‘The Beat with Ari Melber’. ‘C’est un critique ! Je ne savais même pas quel serait mon salaire jusqu’à ce que j’ouvre Instagram et que je voie ce truc qui disait ’50 Cent offre à Mamdani telle somme d’argent », a-t-il raconté, amusé. ‘Je me suis dit, ‘C’est une somme d’argent très spécifique. Oh mon Dieu ! ». Il a ensuite ajouté, avec une référence brillante à l’une des chansons les plus célèbres de 50 Cent : ‘Même si nous avons un désaccord sur la politique fiscale, à chaque fois que je reçois une menace de mort, j’écoute toujours ‘Many Men ».

Le fond du problème : une question de gros sous et de services publics

Au-delà de la plaisanterie, le nouveau maire a tenu à justifier sa politique. ‘Je continue de penser que faire payer 2% de plus au top 1% de New York… pour un programme économique qui transformerait la vie de chaque New-Yorkais, y compris la leur, est quelque chose qui en vaut la peine’, a-t-il expliqué. Il a précisé que ces fonds étaient nécessaires pour financer les services de base qui profitent à tous, y compris aux plus riches. ‘Quand vous voyez une ville comme la nôtre qui sous-finance ses agences, qui réduit les choses les plus élémentaires comme les services de bibliothèque et les poubelles, tout le monde en ressent les effets’.

Un maire historique déjà sous pression

Zohran Mamdani lors du rassemblement « Résistez au fascisme » à Bryant Park le 27 octobre 2024 / Bingjiefu He / CC BY-SA 4.0

Cette querelle avec 50 Cent s’ajoute à la pression déjà mise par le président Trump, qui a réagi à la victoire de Mamdani par un simple mais menaçant ‘et c’est ainsi que ça commence‘ sur Truth Social. Zohran Mamdani, qui deviendra le premier maire musulman et sud-asiatique de New York lors de sa prestation de serment le 1er janvier 2026, sait qu’il devra avoir la peau dure. Les élites économiques et politiques de la ville et du pays ne semblent pas prêtes à lui faire de cadeaux.

Conclusion : le nouveau maire ne se laissera pas intimider

Au final, la réponse de Zohran Mamdani suggère qu’il n’a pas l’intention de se laisser intimider par les critiques, qu’elles viennent de rappeurs milliardaires ou du président des États-Unis. Il semble avoir compris qu’il faut ‘avoir la peau dure en tant que politicien’, surtout quand on arrive avec des plans qui bousculent l’ordre établi. Sa capacité à répondre par l’humour tout en réaffirmant ses convictions est peut-être le signe qu’il est prêt pour la bataille qui l’attend.

Selon la source : allhiphop.com

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