Le pari à 25 milliards de dollars du brésil pour sauver les poumons de la planète
Auteur: Adam David
Une pluie de promesses financières
Présent à Belém, Emmanuel Macron a engagé la France à hauteur de 500 millions d’euros d’ici 2030. D’autres, comme le Portugal ou l’Allemagne, ont aussi annoncé leur participation. De quoi donner le sourire au ministre des Finances brésilien, Fernando Haddad : « Rien qu’avec ce qui a été annoncé ici, nous avons déjà dépassé la moitié de notre objectif pour la fin de l’année prochaine », s’est-il réjoui.
Un mécanisme financier inédit
Ces gains serviront ensuite à verser une somme fixe, chaque année, aux pays en développement pour chaque hectare de forêt préservée. C’est une rente perpétuelle pour la nature, conçue pour rendre la conservation plus rentable que la destruction.
Changer la logique économique de la déforestation
Ce fonds vise précisément à inverser cette logique. Si des pays comme le Brésil, l’Indonésie ou la République démocratique du Congo parviennent à stopper net la déforestation, ils pourraient théoriquement toucher des centaines de millions de dollars chaque année. Un argument économique de poids.
Entre l'enthousiasme et une prudence bien réelle
C’est un rappel que dans le climat économique mondial actuel, trouver de nouvelles ressources, même pour la planète, reste un défi. L’élan initial devra être confirmé dans la durée pour que le fonds atteigne sa masse critique.
Conclusion : le pari de Belém, un tournant pour le climat ?
Le chemin est encore long, de la collecte des fonds à la vérification sur le terrain que chaque hectare est bien protégé. Mais en proposant un modèle économique viable pour la conservation, Lula et ses partenaires ont peut-être posé la première pierre d’un édifice qui pourrait marquer un vrai tournant lors de la COP30.
Selon la source : geo.fr