Aller au contenu
El Niño : vers des cycles plus fréquents et plus dévastateurs ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un phénomène qui nous concerne tous

credit : lanature.ca (image IA)
On entend souvent parler d’El Niño aux informations, surtout quand la météo devient capricieuse. Ce phénomène, né dans l’immensité de l’océan Pacifique, a des répercussions sur toute la planète. Mais voilà qu’une nouvelle étude vient jeter un pavé dans la mare. Des chercheurs nous alertent : El Niño pourrait non seulement devenir plus fort, mais aussi beaucoup plus régulier. Imaginez un peu, des perturbations météo majeures qui reviendraient comme une horloge, tous les deux à cinq ans. Ça change pas mal de choses, non ?

Le Pacifique, ce grand métronome du climat

credit : lanature.ca (image IA)
Une équipe internationale, menée par Malte F. Stuecker, un scientifique de l’Université d’Hawaï, s’est penchée sur la question. Ces gens-là, ce sont des experts de l’océan et du climat. Leur travail, c’est de comprendre comment ce qui se passe dans le Pacifique tropical peut influencer le temps qu’il fait chez nous. Grâce à un modèle climatique ultra-détaillé, ils ont simulé ce qui pourrait arriver si les émissions de gaz à effet de serre continuaient d’augmenter fortement.

Leur découverte est assez frappante. Le Pacifique tropical pourrait atteindre ce qu’on appelle un « point de bascule ». En clair, un petit réchauffement supplémentaire suffirait à déclencher des changements beaucoup, beaucoup plus grands. C’est un peu comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

L’oscillation El Niño-Sud, vous connaissez ?

Pour faire simple, l’oscillation El Niño-Sud (ou ENSO pour les intimes) est un grand balancement des températures de l’océan et des vents dans le Pacifique. C’est l’un des rythmes les plus importants de notre planète. Tantôt, on a El Niño, avec des eaux plus chaudes, tantôt La Niña, avec des eaux plus froides. Pour l’instant, tout ça est assez irrégulier. Parfois les événements sont énormes, parfois on les remarque à peine.

Le problème, c’est que ces oscillations ont des conséquences à des milliers de kilomètres. On appelle ça des « téléconnexions ». Elles peuvent amener des hivers très pluvieux à un endroit et une sécheresse terrible à un autre. Ce que la nouvelle étude montre, c’est que ce cycle, au lieu de rester imprévisible, pourrait devenir une sorte de routine.

Quand l’imprévisible devient une routine

credit : lanature.ca (image IA)

Dans les simulations des chercheurs, on voit très bien ce changement. Au début, El Niño se comporte comme on le connaît. Puis, plus on avance dans le siècle, plus ses hauts et ses bas deviennent amples et surtout, incroyablement réguliers. C’est comme si une musique chaotique se transformait soudain en une mélodie parfaitement rythmée.

Comment ça s’explique ? Principalement par des interactions plus fortes entre l’air et la mer. L’océan plus chaud et les vents s’influencent mutuellement, ce qui amplifie le moindre petit dérèglement. En gros, le système s’emballe et se cale sur un rythme bien défini.

L’effet domino : d’autres climats entrent dans la danse

credit : lanature.ca (image IA)
Et ce n’est pas tout. Le plus inquiétant, peut-être, c’est que ce nouveau rythme d’El Niño ne resterait pas isolé. D’autres grands cycles climatiques, comme celui qui guide les tempêtes en Europe (l’Oscillation Nord-Atlantique) ou ceux qui influencent les moussons en Inde, commenceraient à se synchroniser avec lui. C’est un peu comme si plusieurs instruments se mettaient soudain à jouer la même partition. On parle de « résonance des modes climatiques ».

Les conséquences ? Des phénomènes encore plus marqués. Par exemple, les hivers pluvieux et les tempêtes en Europe pourraient devenir encore plus dépendants de ce qui se passe dans le Pacifique. Le lien entre les deux océans deviendrait plus étroit, et probablement pas pour le meilleur.

Quelles leçons en tirer pour l’avenir ?

credit : lanature.ca (image IA)
Le professeur Axel Timmermann, l’un des auteurs de l’étude, nous prévient des risques de ce qu’il nomme le « coup de fouet hydroclimatique ». C’est une expression un peu compliquée pour dire qu’on pourrait passer très vite d’une sécheresse extrême à des inondations catastrophiques. Des régions comme la Californie ou le sud de l’Europe seraient en première ligne.

On voit déjà ce phénomène se produire plus souvent ces dernières décennies. La bonne nouvelle, si l’on peut dire, c’est qu’un El Niño plus régulier pourrait rendre les prévisions saisonnières plus fiables. La mauvaise, c’est que même si on est prévenus, les impacts seront bien plus rudes. Un vrai casse-tête pour ceux qui gèrent l’eau, pour les agriculteurs, et pour nous tous, finalement.

Selon la source : earth.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu