Aller au contenu
Le 17e siècle : une époque vraiment terrible pour être en vie
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une époque souvent oubliée

credit : lanature.ca (image IA)
Quand on pense aux pires périodes de l’histoire, on imagine souvent la Peste Noire au 14e siècle ou les horreurs du 20e siècle. C’est indéniable, ces temps étaient affreux. Mais on oublie souvent un autre candidat, un siècle entier de malheurs : le 17e siècle. C’est une période étrange. D’un côté, la richesse a explosé pour certains et le monde devenait de plus en plus connecté. De l’autre… c’était un chaos quasi permanent.

Entre les guerres, l’instabilité politique, l’inflation galopante et un changement climatique brutal, la vie n’était vraiment pas une partie de plaisir. Ça vous dit quelque chose ?

La « crise générale » : un monde à l’envers

credit : lanature.ca (image IA)
Les historiens ont même donné un nom à cette période : la « crise générale ». Un terme qui résume bien l’instabilité qui a secoué la planète du début du 17e siècle jusqu’au début du 18e. L’Europe était au cœur de la tourmente, mais de grandes parties de l’Asie n’ont pas été épargnées.

Pour vous donner une idée de la gravité de la situation, on pense que c’est la dernière fois dans l’histoire que la population mondiale a diminué. Un fait assez glaçant, quand on y réfléchit. Cette baisse n’est pas venue de nulle part ; elle est le résultat direct d’une violence presque constante.

Un siècle de guerres interminables

credit : lanature.ca (image IA)
Le nombre de conflits qui ont éclaté au 17e siècle est tout simplement vertigineux. On parle de la guerre civile anglaise, des guerres de la Fronde en France, de la guerre de Quatre-Vingts Ans, des guerres anglo-néerlandaises, et j’en passe. En Inde, en Chine avec la chute de la dynastie Ming, dans l’Empire ottoman… partout, le feu couvait.

La cerise sur ce gâteau sanglant fut sans doute la guerre de Trente Ans (1618-1648). Un véritable cauchemar qui a embrasé presque toute l’Europe. Ce fut l’un des conflits les plus meurtriers de l’histoire, laissant derrière lui jusqu’à 8 millions de morts et des régions entières d’Europe centrale complètement dévastées.

Et pour couronner le tout, un temps exécrable

credit : lanature.ca (image IA)
Comme si les guerres ne suffisaient pas, la météo était absolument épouvantable. Si vous regardez des peintures européennes de cette époque, vous remarquerez que beaucoup représentent des paysages enneigés. Ce n’est pas un hasard. La planète traversait ce que les scientifiques appellent un « petit âge glaciaire ».

D’après la NASA, cette période de froid intense a duré environ de 1550 à 1850, avec un pic en plein milieu du 17e siècle. En Europe de l’Ouest, les températures ont chuté de près de 2°C. À Londres, il faisait si froid à partir de 1608 que la Tamise gelait complètement, et les Londoniens organisaient des « foires du gel » sur la rivière. On y trouvait des marchés, des jeux, bref, on faisait la fête sur la glace. Une image assez surréaliste.

Quand le froid sème le chaos

credit : lanature.ca (image IA)
Mais ce n’était pas que des batailles de boules de neige et des festivals. Ce froid a eu des conséquences dramatiques. Une étude de 2011 a montré comment ce petit âge glaciaire a dévasté l’agriculture.

Moins de récoltes signifiait des pénuries alimentaires, ce qui entraînait des troubles économiques et, bien sûr, des populations affamées et en colère. C’est ce cocktail explosif qui, selon les chercheurs, a alimenté une grande partie des guerres, des rébellions et des révoltes de cette « crise générale ». Tout était lié, en fin de compte.

Un étrange écho à notre époque ?

credit : lanature.ca (image IA)
Les gens de l’époque étaient parfaitement conscients de vivre une période sombre. Un document chinois de 1641 dit : « Parmi toutes les catastrophes et rébellions, il n’y a jamais rien eu de pire que cela ». Deux ans plus tard, en Espagne, un pamphlet affirmait : « Il semble que nous approchions de la fin du monde ». Des mots qui font froid dans le dos.

Aujourd’hui, on entend souvent que nous vivons nous aussi des temps difficiles : crise climatique, tensions politiques… Peut-être qu’en regardant le 17e siècle, on peut se souvenir d’une chose. Toutes les crises finissent par passer. Même si, inévitablement, d’autres finissent toujours par arriver.

Selon la source : iflscience.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu