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Le zinc, un allié discret contre le rhume et l’acné: ce que la science en dit
Crédit: lanature.ca (image IA)

Un oligo-élément aux fonctions multiples

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Bien souvent relégué au second plan derrière des vitamines plus médiatisées, le zinc est pourtant un minéral essentiel, absolument nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. Il joue un rôle fondamental dans la santé cellulaire et le maintien de notre système immunitaire. Mais au-delà de ces fonctions basiques, des recherches de plus en plus nombreuses suggèrent que cet oligo-élément pourrait aider à gérer ou améliorer un éventail impressionnant de troubles de santé chroniques.

Raccourcir la durée du rhume, une piste sérieuse

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C’est probablement l’usage le plus connu du zinc en automne ou en hiver : son potentiel pour soulager les symptômes du rhume. Il semblerait que le zinc agisse en empêchant le virus de se fixer aux cellules de la gorge et du nez, contribuant ainsi à apaiser la toux ou l’écoulement nasal. Il est également associé à une réduction des marqueurs inflammatoires.

Attention, les études les plus concluantes utilisent généralement des pastilles ou des sirops qui permettent au zinc de tapisser la bouche et la gorge. Une méta-analyse menée en 2021 a montré que prendre du zinc dès l’apparition des premiers symptômes peut raccourcir la durée du refroidissement d’environ deux jours en moyenne. En revanche, son impact sur la sévérité des symptômes reste encore sujet à débat.

Un régulateur potentiel de la glycémie

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Le rôle du zinc dans le métabolisme du sucre est de plus en plus examiné, notamment chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Le minéral aide apparemment à améliorer la réponse du corps à l’insuline, facilitant ainsi le maintien d’un taux de sucre sanguin (glycémie) dans une fourchette saine. Les chercheurs ont même noté que les individus ayant de faibles niveaux de zinc pourraient courir un risque accru d’hyperglycémie et de diabète.

La supplémentation pourrait en théorie réduire la résistance à l’insuline et améliorer la glycémie à jeun. Cependant, avant de recommander le zinc comme traitement standard pour les patients diabétiques, les scientifiques insistent sur la nécessité de mener des recherches cliniques supplémentaires et plus approfondies.

Améliorer l’acné et protéger la vision

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Le zinc est également un allié inattendu pour deux troubles très différents : les affections cutanées chroniques comme l’acné et la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Concernant l’acné, une étude de 2020 a suggéré que de faibles taux sanguins de zinc étaient souvent associés à des formes chroniques. Que ce soit par voie orale ou topique (appliqué sur la peau), le sulfate de zinc semble réduire le nombre de boutons inflammatoires. Quant à la DMLA, un trouble oculaire progressif, des travaux plus anciens ont montré que la prise quotidienne de 50 milligrammes de sulfate de zinc pouvait ralentir la progression de la maladie. Il pourrait améliorer l’acheminement des nutriments vers la rétine, protégeant ainsi la macula.

Réduire les risques cardiovasculaires

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Le fonctionnement cardiovasculaire repose sur une base nutritionnelle solide, et le zinc en fait partie. Il existe des indications selon lesquelles une supplémentation pourrait jouer un rôle préventif contre les maladies cardiaques. Les recherches initiales pointent notamment vers une diminution des taux de triglycérides et de cholestérol, deux facteurs de risque bien connus.

De plus, le zinc pourrait potentiellement aider à maîtriser une hypertension artérielle, réduisant ainsi la charge de travail imposée au cœur. Comme pour le diabète, ces bénéfices ne sont pas encore une vérité établie et d’autres essais cliniques sont indispensables pour confirmer si le zinc doit être un outil de prévention cardiovasculaire reconnu.

Carence et populations à risque

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Si la carence en zinc est peu fréquente dans les pays industrialisés, certaines conditions de santé ou régimes alimentaires peuvent compromettre son absorption et nécessiter une supplémentation. Une carence, même légère, peut entraîner des symptômes allant de la diarrhée et de la fatigue à la perte de cheveux ou des lésions cutanées.

Plusieurs groupes sont particulièrement vulnérables : les personnes souffrant de troubles digestifs (maladie de Crohn, maladie cœliaque, antécédents de chirurgie bariatrique) qui absorbent mal les nutriments, mais aussi celles atteintes de maladies chroniques comme le VIH ou le diabète de type 2. Enfin, les régimes restrictifs, notamment végétaliens ou végétariens stricts, peuvent augmenter ce risque, car les sources végétales de zinc sont moins bien absorbées que celles issues de la viande ou des produits laitiers.

polyvalence et prudence

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Le zinc est un minéral étonnamment polyvalent. Sa capacité à influencer l’immunité, la gestion du sucre, la dermatologie et même la santé oculaire lui confère un statut bien au-delà de celui de simple complément. Il joue par ailleurs un rôle clé dans le traitement d’une carence avérée, même si celle-ci reste rare.

Néanmoins, il est fondamental de rappeler que la supplémentation doit être ciblée. Avant d’intégrer des doses importantes de zinc à votre routine, que ce soit pour le rhume ou la gestion d’une maladie chronique, une consultation avec un professionnel de santé est indispensable afin d’évaluer vos besoins réels et d’éviter tout déséquilibre ou surdosage.

Selon la source : health.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA, puis révisé par un humain pour en garantir la précision et la clarté.

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