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L’absence de Trump et Vance aux funérailles de Cheney : ce n’était pas un hasard
Crédit: shutterstock / Portrait officiel de l'investiture de JD Vance / la Bibliothèque du Congrès des États-Unis / Domaine public via wikimedia

Un vide remarqué à la cathédrale nationale

Dick Cheney, vice-président des États-Unis via Wikimedia / public domaine

Quand une figure politique de l’envergure de Dick Cheney s’éteint, on s’attend à voir tout le gratin de Washington se presser pour lui rendre un dernier hommage. Et ce fut le cas, en grande partie. Mais l’absence de deux personnes en particulier, et pas des moindres, a fait couler beaucoup d’encre. Le président Donald Trump et son vice-président JD Vance n’étaient pas là. Un simple oubli dans le carnet d’adresses ? Bien sûr que non. C’était un message, un symbole très clair de la guerre intestine qui déchire le parti républicain depuis des années.

Un parterre de personnalités politiques

Dick Cheney lors du discours sur l’état de l’Union de 2003. Cheney est à gauche, derrière le président George W. Bush. À l’extrême droite se trouve le président de la Chambre des représentants, Dennis Hastert. Photo de la Maison-Blanche par Eric Draper.

Il faut se représenter la scène pour comprendre. Plus de 1000 personnes étaient réunies ce jeudi matin à la cathédrale nationale de Washington. On y a vu Joe Biden et George W. Bush, côte à côte. Les anciens vice-présidents Kamala Harris, Mike Pence et Al Gore étaient également présents. Le monde judiciaire était représenté par le juge en chef John Roberts et le juge Brett Kavanaugh. Et puis, il y avait tous les grands noms du Congrès, comme Nancy Pelosi et Mitch McConnell. Bref, des républicains et des démocrates, l’establishment politique dans toute sa splendeur, réuni pour honorer un des siens. Une image d’unité qui contrastait violemment avec ce vide au premier rang.

Des hommages entre politique et intimité

shutterstock / wikimedia / Public domaine

Les discours, eux, étaient empreints d’émotion. George W. Bush a parlé de son ancien vice-président comme d’un ami loyal, un roc. « Il n’y a pas mieux que Dick Cheney », a-t-il affirmé, avant de promettre : « Quelque part sur la piste, nous nous reverrons ». C’était touchant. Puis sa fille, Liz Cheney, a pris la parole. Elle a partagé des souvenirs beaucoup plus personnels, presque mystiques. Elle a raconté que la veille de la mort de son père, le ciel s’était rempli de nuages en forme d’anges. Et que ses derniers mots avaient été pour sa femme, pour lui dire qu’il l’aimait. Ça vous rappelle que derrière l’homme politique, il y a toujours un père, un mari.

La rupture : comment Cheney a tourné le dos à Trump

shutterstock

Pour comprendre l’absence de Trump, il faut remonter un peu en arrière. Dick Cheney, bien qu’étant un républicain pur et dur, a eu une relation compliquée avec l’ancien président. Il l’a soutenu en 2016, comme beaucoup. Mais le tournant, le point de non-retour, ce fut l’assaut du Capitole le 6 janvier et le refus obstiné de Trump d’admettre sa défaite en 2020. Pour Cheney, c’était une ligne rouge franchie. Une attaque contre les fondements mêmes de la démocratie américaine. À partir de là, la rupture était inévitable et totale.

Le geste choc : un vote pour Kamala Harris

Vice President Kamala Harris takes her official portrait Thursday, March 4, 2021, in the South Court Auditorium in the Eisenhower Executive Office Building at the White House. (Official White House Photo by Lawrence Jackson)

Et Cheney n’a pas fait les choses à moitié. En 2024, il a fait quelque chose d’impensable pour un homme de son camp : il a publiquement annoncé qu’il voterait pour… Kamala Harris. Oui, vous avez bien lu. Il a carrément traversé les lignes de parti, affirmant que Trump représentait une « plus grande menace pour notre république » et qu’on ne pouvait « plus jamais lui confier le pouvoir ». Sa fille Liz a d’ailleurs fait campagne aux côtés de Harris. Ce geste, qualifié d’extraordinaire, a cimenté la fracture entre la vieille garde républicaine et la nouvelle vague MAGA.

Conclusion : les funérailles comme miroir d’une époque

Finalement, cette histoire de non-invitation n’est pas une simple anecdote protocolaire. C’est le reflet d’une transformation profonde du parti républicain. En s’opposant frontalement à Trump jusqu’à la fin de sa vie, Dick Cheney a choisi son camp : celui des institutions et des normes démocratiques qu’il jugeait menacées. L’absence de l’actuel président à ses funérailles n’était donc pas une offense, mais plutôt la confirmation visible d’un divorce politique. Deux visions de l’Amérique, deux partis républicains qui ne se parlent plus, même dans le deuil. C’est peut-être ça, le véritable héritage de cette époque troublée.

Selon la source : people.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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