Et si nos cours de science avaient tout faux ?

On se souvient tous plus ou moins de nos leçons de sciences à l’école. Ça commençait toujours de la même manière : d’abord, il y a les particules, les atomes. Ces petites briques s’assemblent pour former des molécules, qui à leur tour construisent les cellules, puis nos cerveaux. Et c’est seulement à la toute fin de cette longue chaîne, presque par accident, que la conscience apparaît.
Dans ce tableau, la conscience est un peu comme la cerise sur le gâteau, quelque chose qui arrive après tout le reste. Mais une nouvelle théorie vient bousculer tout ça. Maria Strømme, une professeure en science des matériaux, propose de retourner complètement la situation : et si la conscience n’était pas le résultat, mais le point de départ de tout ? Une idée audacieuse qui suggère que le temps, l’espace et la matière elle-même naîtraient d’une sorte de conscience universelle.
Changer de question pour tout changer

La plupart des scientifiques se demandent : « Comment le cerveau fabrique-t-il la conscience ? ». C’est la question à un million de dollars. Mais la professeure Maria Strømme, elle, pose une question radicalement différente : « Comment un univers conscient produit-il des cerveaux, de la matière et l’espace-temps ? ». Vous voyez la différence ? C’est un sacré changement de perspective.
Dans son modèle, il existerait déjà une sorte de conscience partout, tout le temps. Un peu comme un champ invisible qui imprègne tout. Les objets que nous voyons, que ce soit une planète ou une simple cellule, ne seraient que des motifs, des organisations particulières au sein de ce grand champ de conscience. C’est un peu comme si les particules étaient des vagues sur un océan de conscience. Une idée vertigineuse, n’est-ce pas ?
Les trois ingrédients de base de la réalité

Pour donner un peu de corps à cette idée, elle s’appuie sur trois concepts qu’elle emprunte à la psychologie : « l’esprit universel », « la conscience universelle » et « la pensée universelle ». Ne vous laissez pas impressionner par les mots, c’est assez simple à comprendre.
Imaginez que l’esprit universel est le potentiel infini de l’univers, une sorte d’intelligence latente. La conscience universelle, c’est la capacité brute d’avoir une expérience, n’importe laquelle. C’est la toile blanche. Et la pensée universelle, c’est le pinceau qui vient dessiner sur cette toile, créant des expériences précises : la vue d’un arbre, la sensation de tristesse, l’idée d’une mélodie. Ce ne sont pas juste de jolies métaphores ; dans sa théorie, chaque élément a un rôle mathématique bien défini.
De la conscience pure à la naissance de notre univers

On nous a toujours dit que l’univers commençait avec le Big Bang, une énorme explosion de matière et d’énergie. Strømme, elle, suggère une étape encore avant ça. Un état de conscience pure, sans temps ni espace, où rien n’est encore différencié. Un grand tout, uni et paisible.
À partir de cet état, de minuscules fluctuations seraient apparues dans ce champ de conscience. C’est un peu comme lorsque l’eau parfaitement calme d’un lac se met à onduler. Ces ondulations auraient créé les premières distinctions : un « ici » et un « là-bas », un « observateur » et une « chose observée ». C’est ainsi que, selon elle, l’espace, le temps et toute la structure de notre cosmos auraient émergé. En somme, l’univers physique serait né de la conscience qui se regarde elle-même.
Notre place dans ce grand tout : que sont nos esprits ?

Alors, et nous dans tout ça ? Si la conscience est partout, qu’est-ce que notre propre conscience personnelle ? D’après ce modèle, chaque esprit individuel – le vôtre, le mien – est comme un tourbillon localisé dans ce grand océan de conscience universelle. Une configuration temporaire, un motif organisé.
Cette impression que nous avons d’être complètement séparés les uns des autres et du monde serait donc une illusion, une vision de surface. En profondeur, nous serions tous connectés, car nous sommes tous des facettes de ce même champ fondamental. Dans ce cas, notre cerveau ne serait pas une usine à produire de la conscience, mais plutôt une sorte de poste de radio, qui capte et filtre cette conscience universelle pour la transformer en l’expérience personnelle d’être « moi ».
Et après la vie ? Des questions audacieuses

Cette théorie ouvre aussi la porte à des réflexions sur des sujets… disons, plus délicats. Des phénomènes comme la télépathie ou les expériences de mort imminente, souvent balayés par la science, pourraient trouver un cadre d’explication. Si tout est connecté par un champ de conscience, l’information pourrait peut-être circuler par des voies qui nous échappent.
Et concernant la mort ? L’idée est assez poétique. Si notre conscience est un motif organisé, alors à la mort du corps, ce motif se désorganise et se dissout. Il retourne simplement à l’océan. La sensation d’être un « moi » distinct disparaîtrait, mais la conscience elle-même, en tant que fondement de l’univers, continuerait d’exister. Ce n’est pas une preuve d’une vie après la mort, mais une manière différente d’envisager la fin de l’existence individuelle.
Une théorie à suivre de près

Soyons clairs : tout ceci reste une proposition théorique. On est loin, très loin d’une science établie et acceptée par tous. La plupart des chercheurs attendront des preuves solides avant de jeter leurs manuels à la poubelle, et c’est bien normal. Mais le travail de Maria Strømme a le mérite de poser les bonnes questions et d’utiliser le langage de la physique moderne pour explorer une intuition que beaucoup de philosophies anciennes partagent.
Elle propose même des pistes pour tester ses idées, ce qui est crucial en science. Que cette théorie soit juste ou fausse, elle nous invite à regarder l’univers et notre propre existence avec un nouvel émerveillement. Et ça, c’est déjà une petite révolution en soi. L’histoire est donc loin d’être terminée, et il sera passionnant de suivre les débats dans les années à venir.
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