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Une nouvelle piste pour réparer notre ADN ? Ce médicament expérimental pourrait tout changer
Crédit: lanature.ca (image IA)

Et si notre corps pouvait mieux se réparer ?

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Imaginez un instant que notre corps possède une sorte de mode d’emploi caché, une capacité à réparer les dégâts bien plus efficacement qu’on ne le pense. C’est un peu le rêve que des chercheurs du Cedars-Sinai sont peut-être en train de toucher du doigt. Ils ont mis au point un médicament expérimental, le TY1, qui ne ressemble à rien de ce qu’on connaît. Il est basé sur l’ARN, cette fameuse molécule messagère, et il semble capable d’activer un système de réparation de l’ADN que nous possédons tous, mais qui est parfois un peu… endormi.

L’idée, c’est de pouvoir un jour aider des tissus abîmés, que ce soit après une crise cardiaque ou à cause d’une maladie auto-immune, à se régénérer. Une vraie petite révolution, si ça marche.

L’origine de la découverte : un message caché dans le cœur

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Cette avancée ne sort pas de nulle part, loin de là. C’est le fruit de plus de vingt ans de travail acharné. Tout a commencé lorsque l’équipe du Dr Eduardo Marbán a étudié des cellules cardiaques très spéciales, des cellules qui ont une capacité naturelle à aider le cœur à se remettre d’une blessure. Ils ont découvert que ces cellules libèrent de minuscules « sacs », appelés exosomes.

Ahmed Ibrahim, l’un des principaux auteurs de l’étude, les décrit comme des « enveloppes contenant des informations importantes ». En gros, des messages codés que les cellules s’envoient pour coordonner la réparation. C’est en analysant le contenu de ces enveloppes qu’ils ont trouvé leur pépite.

La molécule qui murmure à l’oreille de nos gènes

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En fouillant dans ces messages, les scientifiques ont repéré une molécule d’ARN qui revenait tout le temps, bien plus que les autres. C’était clairement un signal important. Ils ont donc testé sa version naturelle sur des animaux de laboratoire et… bingo. Elle aidait vraiment à la récupération après une crise cardiaque.

À partir de là, ils ont créé le TY1. C’est une version synthétique, fabriquée en laboratoire, de cette molécule naturelle. L’avantage, c’est qu’on peut la produire en plus grande quantité et la rendre plus stable, un peu comme les vaccins à ARN que beaucoup d’entre nous connaissent maintenant.

Comment ça marche, concrètement ?

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Alors, comment une simple molécule peut-elle orchestrer une telle réparation ? C’est là que ça devient fascinant. Le TY1 agit en stimulant un gène appelé TREX1. Ce gène, c’est un peu le chef de chantier du nettoyage de notre ADN. Quand une cellule est endommagée, son ADN peut se fragmenter. Le rôle de TREX1 est de guider les cellules immunitaires pour qu’elles viennent faire le ménage et éliminer ces débris d’ADN abîmé.

En boostant ce processus, le TY1 aide les tissus à se remettre sur pied beaucoup plus proprement. Moins de débris, c’est moins d’inflammation et surtout, moins de cicatrices inutiles, ce qui est crucial par exemple après un infarctus.

Des applications bien au-delà des maladies cardiaques

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Et c’est peut-être ça le plus prometteur. Les chercheurs se sont rendu compte que ce mécanisme ne fonctionnait pas seulement pour le cœur. Le TY1 semble aussi efficace dans des modèles de maladies auto-immunes, ces maladies où notre propre système immunitaire se trompe et attaque nos tissus sains. C’est logique, finalement, car ces maladies créent aussi beaucoup de dégâts au niveau de l’ADN.

« C’est un mécanisme de guérison tissulaire entièrement nouveau », explique Ahmed Ibrahim. Ça ouvre des portes qu’on n’imaginait même pas, pour tout un tas de pathologies différentes. On ne parle plus seulement de réparer, mais peut-être de calmer le jeu quand notre propre corps s’emballe.

Et maintenant, quelle est la suite ?

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Forcément, tout cela est encore au stade expérimental. La prochaine grande étape, et pas des moindres, c’est de passer aux essais cliniques sur l’homme. Il faudra vérifier que le TY1 est sûr et aussi efficace chez nous que sur les modèles de laboratoire. Ça prendra du temps, c’est certain.

Mais l’espoir est bien là. L’idée d’utiliser une version synthétique d’un signal de guérison que notre corps produit naturellement est incroyablement élégante. Plutôt que d’utiliser des cellules souches entières, on n’utilise que le message. C’est une approche plus ciblée, et peut-être plus simple à maîtriser. Une affaire à suivre de très, très près.

Selon la source : scitechdaily.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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