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L’horloge « CRASH » : Un compte à rebours de 2,8 jours avant le chaos orbital ?
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une collision évitée de justesse et un avertissement inquiétant

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La semaine dernière, on a frôlé la catastrophe là-haut. Un engin spatial chinois est passé à un cheveu – enfin, façon de parler – d’un satellite Starlink. Ils se sont croisés à peine à 655 pieds, soit environ 200 mètres l’un de l’autre. C’est rien du tout à cette vitesse ! Heureusement, la collision a été évitée, mais ça fait froid dans le dos.

Selon une nouvelle étude, ce genre de frayeur est devenu monnaie courante en orbite basse terrestre (LEO). Les chercheurs ont sorti des calculs assez troublants… et le risque de désastre est, disons-le, scandaleusement élevé. Même si ces résultats n’ont pas encore été validés par des pairs, ils dressent un tableau assez sombre de la situation.

Si on se base sur le nombre d’objets qui traînaient là-haut en juin dernier, une perte soudaine des capacités d’évitement mènerait probablement à un crash catastrophique en seulement 2,8 jours. Oui, moins de trois jours avant le drame.

Le syndrome de Kessler et la nouvelle métrique du stress orbital

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Vous avez déjà entendu parler du syndrome de Kessler ? C’est un peu le scénario catastrophe ultime. Une collision pourrait déclencher un événement majeur de génération de débris… qui causerait d’autres collisions, et ainsi de suite. Une réaction en chaîne, quoi. Dans ce scénario théorique, l’orbite basse deviendrait tellement encombrée d’orbiteurs et de déchets que certaines orbites deviendraient inutilisables pour de nouvelles missions. Ça affaiblirait sérieusement les réseaux satellitaires dont on dépend tous les jours.

Bon, ce syndrome prendrait des décennies à se développer complètement, mais on ne veut certainement pas lancer le processus si on peut encore l’éviter, n’est-ce pas ? Certains experts pensent qu’il est peut-être déjà trop tard… je ne sais pas si c’est du pessimisme ou de la lucidité.

Mais avant de fixer le vide avec angoisse en pensant à ce scénario du pire, parlons des risques à court terme. C’est là qu’intervient l’horloge CRASH (Collision Realization and Significant Harm). C’est une nouvelle métrique qui mesure le stress sur l’environnement orbital. Elle calcule combien de temps il faudrait pour qu’une collision catastrophique survienne si les opérateurs perdaient la capacité de manœuvrer ou leur connaissance de la situation.

Les calculs sont… comment dire… effrayants. L’horloge CRASH est actuellement à 2,8 jours. C’est une différence stupéfiante par rapport à 2018, où elle était à 121 jours. C’était l’époque avant les méga-constellations. Le nombre d’objets en LEO a explosé ces dernières années, passant d’environ 13 700 en 2019 à près de 24 200 en 2025. Selon l’étude, les satellites de ces méga-constellations passent désormais à moins de 0,6 mile (1 kilomètre) les uns des autres environ toutes les 22 secondes. Ça laisse beaucoup trop d’occasions pour que ça tourne mal.

Starlink au bord du gouffre : Une densité critique

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Parlons un peu de l’éléphant dans la pièce : Starlink. C’est de loin la plus grande méga-constellation en orbite basse. Avec ses 9 300 satellites opérationnels, elle constitue la majorité de tous les satellites actifs en orbite autour de la Terre. C’est Jonathan McDowell, un astronome de l’Université Harvard qui suit tout ça à la trace, qui le dit. Et ce chiffre ne va faire qu’augmenter puisque SpaceX continue de lancer des milliers de Starlinks chaque année.

L’étude a trouvé que les Starlinks passent à moins de 0,6 mile (1 kilomètre) d’un autre objet toutes les 11 minutes dans la partie la plus dense de la constellation. C’est un trafic de dingue. Actuellement, les satellites Starlink effectuent en moyenne 41 manœuvres d’évitement par satellite et par an. Si on ramène ça à l’ensemble de la constellation, ça fait une manœuvre toutes les 1,8 minutes. Imaginez un peu la gestion que ça demande !

Historiquement, le nombre de ces manœuvres effectuées par Starlink a doublé tous les six mois, notent les chercheurs. C’est exponentiel.

Perdre soudainement la capacité d’effectuer ces manœuvres serait mauvais. Très mauvais. Même si c’est relativement peu probable, les chercheurs soulignent deux situations qui pourraient perturber cette capacité : une tempête solaire majeure ou un problème logiciel catastrophique. Un bug informatique qui paralyse tout le monde là-haut… on n’ose même pas imaginer.

Conclusion : Il est temps de changer d’approche

Il est essentiel que nous prenions ces risques au sérieux, et pas seulement pour Starlink, mais pour toute la population d’engins spatiaux manœuvrables en orbite basse. On ne peut pas juste croiser les doigts en espérant que ça passe.

Les chercheurs espèrent que cette fameuse horloge CRASH et les risques de collision « dangereusement élevés » qu’elle a calculés encourageront les décideurs à changer l’approche actuelle du déploiement et de l’exploitation des satellites « immédiatement ». Il vaudrait mieux agir maintenant avant qu’un carambolage cosmique ne rende nos orbites impraticables, vous ne croyez pas ?

Selon la source : phys.org

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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