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Une nouvelle théorie bouleverse sans crier gare l’espace et le temps
Crédit: lanature.ca (image IA)

Oubliez tout ce que vous pensiez savoir

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C’est une nouvelle qui pourrait bien vous faire tomber de votre chaise. Oubliez un instant ce que vous pensiez savoir sur l’univers, car tout pourrait être remis en question. Dans un article publié par Tim Childers le 16 décembre 2025 dans Popular Mechanics, on découvre une théorie fascinante. Imaginez votre professeur de yoga vous dire : « Embrassez le flux ». Eh bien, ce mantra un peu cliché pourrait en fait être une façon révolutionnaire de voir le cosmos. C’est du moins ce que suggèrent deux théoriciens, Larry Silverberg et Jeffrey Eischen, qui sont ingénieurs en mécanique à l’université d’État de Caroline du Nord (North Carolina State University).

Ces deux chercheurs proposent que des « fragments d’énergie » — et non des ondes ou des particules comme on l’a toujours cru — seraient les véritables briques fondamentales de l’univers. Le socle de leur théorie repose sur l’idée que l’énergie circule en permanence à travers l’espace et le temps. C’est un peu vertigineux, non ? Les auteurs suggèrent de visualiser l’énergie comme des lignes qui entrent et sortent d’une région de l’espace, sans jamais se croiser, et surtout, sans aucun point de début ni de fin. Larry Silverberg, qui est professeur de génie mécanique et aérospatial, explique dans The Conversation : « En partant de l’idée d’un univers fait de lignes d’énergie en mouvement, nous avons cherché un élément constitutif unique pour ce flux d’énergie ». Leur espoir ? Si on parvient à définir cette chose, on pourrait prédire avec précision le comportement de l’univers, du plus grand au plus petit.

Un petit cours d’histoire : D’Aristote aux ondes électromagnétiques

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Pour bien comprendre le chambardement que cela représente, il faut faire un petit saut dans le passé. Je parle d’un grand saut, jusqu’au IVe siècle avant J.-C., avec le philosophe grec Aristote. Lui, il avait formulé l’idée que l’univers était composé de cinq blocs de matière : la terre, l’eau, l’air, le feu et l’éther céleste. Vous vous en souvenez peut-être de vos cours d’école ? Cette idée a tenu bon pendant plus de 2 000 ans ! Elle a même tourmenté d’innombrables alchimistes qui cherchaient désespérément à faire fortune en transmutant la terre en or. Quelle époque, quand même…

Et c’est là que l’histoire devient ironique. C’est justement un alchimiste qui a fini par détrôner Aristote. Robert Boyle, souvent appelé le « père » de la chimie, a décidé d’abandonner les éléments classiques pour soutenir l’idée que toute matière était composée de particules. Une vraie révolution ! Cela a conduit à l’une des périodes les plus explosives de l’histoire des sciences, incluant la formulation de la mécanique classique par Sir Isaac Newton. La particule était devenue la reine incontestée de l’univers scientifique. Elle a régné pendant environ 150 ans, jusqu’à ce qu’un scientifique écossais, James Clerk Maxwell, introduise les ondes électromagnétiques dans l’équation. C’est fascinant de voir comment les idées évoluent, n’est-ce pas ?

À partir de là, les particules et les ondes sont devenues les briques connues de toute matière. Pour faire simple, imaginez une maison : les particules servaient de briques individuelles, existant à un point unique de l’espace, tandis que les ondes électromagnétiques constituaient le mortier qui tenait le tout ensemble, l’énergie se dissipant partout sous forme d’ondes. Séparer la matière en particules et en ondes rendait les prédictions plus faciles pour les physiciens, car ils pouvaient décrire le comportement de chacun séparément. Mais bon, rien n’est jamais simple en physique, et cette belle théorie n’a pas tardé à être chamboulée.

Le casse-tête moderne et la solution du « Fragment d’énergie »

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Au début du XXe siècle, tout s’est compliqué. La fameuse expérience de la double fente a montré que les particules et les ondes n’étaient pas aussi distinctes qu’on le pensait. L’expérience a révélé que les particules pouvaient parfois agir comme des ondes, et que la lumière pouvait parfois agir comme des particules. De quoi s’arracher les cheveux ! À peu près au même moment où les esprits s’échauffaient sur cette dualité onde-particule, Albert Einstein formulait sa théorie de la relativité générale. Il décrivait comment la déformation du tissu de l’espace et du temps provoque la gravité. Ces découvertes ont façonné la physique moderne, mais soyons honnêtes : les liens entre ces deux phénomènes restent flous.

C’est ici que Silverberg et Eischen entrent en scène avec leur concept. « En utilisant des outils mathématiques plus récents, mon collègue et moi avons démontré une nouvelle théorie qui pourrait décrire l’univers avec précision », écrit Silverberg. Au lieu de baser leur théorie sur la courbure de l’espace-temps, ils se sont dit qu’il pouvait exister un élément constitutif plus fondamental que la particule et l’onde. Ils ont cherché une solution qui aurait les caractéristiques des deux. Ils voulaient trouver quelque chose qui soit à la fois concentré comme une particule et étendu comme une onde. Et leur réponse, c’est ce qu’ils appellent un fragment d’énergie.

Pour visualiser ça, imaginez des étoiles dans une galaxie lointaine. C’est une belle image, je trouve. De loin, une galaxie ressemble à une lueur brillante rayonnant vers l’extérieur. Mais si on regarde de plus près, les astronomes peuvent distinguer les étoiles individuelles qui composent la galaxie. Dans le même sens, le fragment d’énergie représente une concentration d’énergie qui circule et se dissipe vers l’extérieur, loin du centre. Cette théorie permettrait de répondre à deux problèmes majeurs résolus par Einstein, mais en combinant enfin les idées de particules et d’ondes en une seule concentration d’énergie fluide.

Conclusion : Vers une nouvelle compréhension ?

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En somme, cette approche pourrait bien redéfinir notre compréhension de la réalité. C’est un peu comme si on changeait de lunettes pour regarder le monde. Les chercheurs ont utilisé cette théorie pour s’attaquer à des problèmes complexes, et il semble que le flux d’énergie soit la clé.

Alors, la prochaine fois que vous ferez du yoga ou que vous regarderez les étoiles, souvenez-vous que tout ça n’est peut-être qu’un immense flux d’énergie, sans début ni fin. C’est une pensée plutôt apaisante, vous ne trouvez pas ?

Selon la source : popularmechanics.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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