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Une grand-mère reçoit une facture de droits de douane de 802 $ pour une Barbie à 30 $ expédiée du Canada
Crédit: lanature.ca (image IA)

Une surprise de Noël au goût amer

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On a tous déjà ressenti ce petit pincement au cœur en ouvrant une facture inattendue, n’est-ce pas ? Mais pour Bonnie O’Connell, une résidente de Boston, le choc a été bien plus violent qu’une simple régularisation de chauffage. Ce qui devait être un innocent cadeau de Noël, expédié depuis le Canada pour la modique somme de 30 $ CA, s’est transformé en un véritable cauchemar administratif chiffré à… tenez-vous bien, 802 $ US.

Cette grand-mère voulait simplement faire plaisir à sa petite-fille de quatre ans. La petite, qui vient tout juste de commencer le patinage, adore les Barbies. Alors, quand Bonnie a repéré sur le site canadien de Walmart une poupée parfaite — vêtue d’un maillot de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF) et arborant le logo de Tim Hortons —, elle s’est dit que c’était le cadeau idéal. Elle ne se doutait pas une seconde que quelques semaines après la livraison du colis, FedEx lui enverrait une facture astronomique.

« J’ai juste eu une douleur au creux de l’estomac », a-t-elle confié, encore secouée, à la chaîne locale WCVB lors d’une interview exclusive. « Je ne savais même pas quoi faire ou quoi dire. » C’est le genre de situation où l’on reste bouche bée, à se demander si c’est une blague ou une erreur monumentale.

L’origine du chaos : Une virgule mal placée

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Tout a commencé de manière assez banale, je suppose. Bonnie avait demandé à une cousine vivant en Nouvelle-Écosse de récupérer la poupée et de la lui expédier aux États-Unis. Jusque-là, rien d’anormal. Mais c’est au moment de remplir la paperasse que les choses ont dérapé. O’Connell a expliqué à WCVB qu’un employé de FedEx avait assuré à sa cousine qu’ils s’occuperaient des documents douaniers.

C’est là que l’erreur humaine — celle qu’on redoute tous — est survenue. Au moment de préparer le formulaire d’expédition, personne ne s’est rendu compte qu’un point décimal avait, par mégarde, été décalé de deux rangs vers la droite. La valeur déclarée de l’objet, qui était initialement de 29,97 $ CA, s’est soudainement retrouvée propulsée à près de 3 000 $ CA !

Vous imaginez ? Bonnie s’est d’ailleurs posé la question avec un certain bon sens : « Combien de Barbies connaissez-vous qui coûtent près de 3 000 $ ? » C’est absurde, mais l’administration douanière, elle, ne fait pas dans la dentelle quand elle voit des chiffres.

Tarifs douaniers et calculs implacables

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Le contexte politique actuel n’a rien arrangé à l’affaire, c’est le moins qu’on puisse dire. Avec l’administration du président Donald Trump imposant un tarif de 35 % sur les marchandises en provenance du Canada, chaque expédition transfrontalière est désormais scrutée à la loupe et nécessite une paperasse supplémentaire.

Il faut savoir que les États-Unis ont éliminé l’exemption « de minimis », cette règle bien pratique qui permettait aux envois de moins de 800 $ d’entrer sans droits de douane. Bon, il existe encore une exemption pour les cadeaux si la valeur est inférieure à 100 $ US, qu’ils sont clairement marqués comme tels et envoyés d’un particulier à un autre… mais avec une valeur déclarée erronée de 3 000 $, cette exemption a volé en éclats.

Les douaniers ont donc fait leur travail, bêtement j’ai envie de dire. Ils ont converti cette valeur gonflée en devise américaine — soit environ 2 100 $ US — et ont appliqué le fameux taux de 35 %. Résultat des courses ? Une taxe d’environ 742 $. Ajoutez à cela les frais annexes de FedEx, et la facture finale de Bonnie a grimpé jusqu’à 802 $. Une somme folle pour une poupée en plastique.

Conclusion : Un dénouement médiatique

Ce qui est frustrant, c’est la réaction initiale du transporteur. Bonnie se demandait, à juste titre, pourquoi on lui avait livré le colis si elle devait une telle somme. FedEx lui a d’abord répondu que cela pourrait prendre des mois à résoudre… tout en lui envoyant une mise en demeure de paiement ! Face à cette impasse, elle a fini par contacter la chaîne WCVB.

Et comme souvent, la magie des médias a opéré. La station a contacté FedEx, qui a depuis supprimé les frais de son compte. Ouf ! Sur son site, l’entreprise note pourtant que « les valeurs déclarées inexactes sont l’une des causes les plus fréquentes de litiges ». Il est bon de rappeler que si personne n’est désigné sur l’étiquette pour payer les frais, la facture incombe par défaut au destinataire, c’est-à-dire ici, la pauvre Bonnie. Tout est bien qui finit bien, mais ça fait réfléchir avant d’envoyer un colis, non ?

Selon la source : nationalpost.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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