Une ‘explosion’ de clubs néo-nazis aux États-Unis : une menace qui grandit sous nos yeux
Auteur: Adam David
Une nouvelle inquiétante nous vient des États-Unis, et elle devrait tous nous préoccuper. Une organisation sérieuse, le Global Project Against Hate and Extremism (GPAHE), tire la sonnette d’alarme sur ce qu’elle appelle une véritable ‘explosion’ du nombre de clubs néo-nazis. Il ne s’agit pas d’un petit problème local, mais bien d’une ‘menace transnationale croissante’, ce qui veut dire qu’elle dépasse les frontières et pourrait nous toucher de près ou de loin. C’est le genre de chose qu’on lit et on se dit, ‘encore ?’, mais les chiffres cette fois sont assez frappants pour qu’on s’y attarde sérieusement.
C'est quoi, au juste, un 'Active Club' ?
Alors, de quoi parle-t-on exactement ? Ne vous laissez pas tromper par le mot ‘club’. Ces ‘Active Clubs’ ne sont pas des associations de quartier pour faire du sport le week-end. C’est un réseau international de groupes qui se cachent derrière une façade sportive. En réalité, leur but est de s’entraîner physiquement pour pouvoir, selon les experts, s’en prendre à leurs opposants politiques. Ils en profitent aussi pour diffuser leurs idées nauséabondes sur le nationalisme blanc. Le concept a été lancé en 2020 par deux figures bien connues de l’extrême droite : l’américain Robert Rundo, fondateur d’un autre groupe violent, et le néo-nazi russe Denis Kapustin, un personnage qui, d’après les rapports, ne cache pas son admiration pour Adolf Hitler. Ça donne une idée du genre d’ambiance.
Une tendance qui s'aggrave partout
Ce qui est vraiment inquiétant, c’est que cette montée des ‘Active Clubs’ ne sort pas de nulle part. Elle s’inscrit dans une augmentation générale des incidents liés à la suprématie blanche. Pensez-y, ce n’est pas juste une impression. L’Anti-Defamation League, une autre organisation qui surveille ces phénomènes, a compté plus de 750 incidents de ce type entre 2020 et 2024. Rien qu’en 2023, il y a eu 282 événements organisés par des suprémacistes blancs, ce qui représente une hausse de 63% par rapport à l’année d’avant. C’est énorme. On voit bien que le terrain est, malheureusement, de plus en plus fertile pour ces idées.
Les chiffres qui parlent d'eux-mêmes
Pour ceux qui aiment les faits bruts, les voilà. Aux États-Unis, le nombre de ces clubs est passé de 49 en octobre 2023 à 78 en juin 2024. Faites le calcul, ça fait une augmentation de plus de 59% en à peine quelques mois. C’est vertigineux. Et ce n’est pas qu’un problème américain. À l’échelle mondiale, le nombre de sections a grimpé de 25% depuis 2023. On parle maintenant de 187 sections actives dans 27 pays. Ces chiffres ont été obtenus en suivant leurs activités sur les réseaux sociaux, là où ils se sentent le plus à l’aise pour recruter.
Nos jeunes, une cible de choix
Et le plus terrible dans tout ça, c’est peut-être à qui ils s’en prennent. Le rapport du GPAHE a découvert qu’au moins 19 de ces clubs visent spécifiquement les adolescents, des garçons de 15 à 18 ans. C’est l’âge où l’on est le plus influençable. Ils les approchent sur des plateformes que les jeunes utilisent tous les jours, comme Telegram et TikTok. Pour vous donner une idée du poison qu’ils diffusent, l’organisation a vu des publications de ces groupes contenant des citations d’Adolf Hitler. C’est une stratégie claire : endoctriner la jeunesse pour assurer la relève de leur mouvement de haine.
Et maintenant, que peut-on faire ?
Face à une telle situation, on se sent un peu démuni. Que faire ? Les experts du GPAHE sont clairs : le mouvement ‘représente une menace transnationale croissante’. Des solutions existent, bien sûr. Les géants des réseaux sociaux pourraient être bien plus stricts et supprimer ces groupes de leurs plateformes. Les gouvernements pourraient aussi adopter des lois plus fermes pour freiner ce mouvement néo-nazi. Mais voilà le hic, et il est de taille : pour que tout cela se produise, il faut ce qu’on appelle ‘la volonté politique’. Et ça, c’est une autre histoire. En attendant, on ne peut qu’observer et espérer que cette vague de haine soit endiguée avant qu’il ne soit trop tard.
Selon la source : newsweek.com