Affaire Shannon Matthews : un détective révèle les signes ignorés qui accusaient la mère
Auteur: Simon Kabbaj
C’est une histoire qui a secoué tout un pays. En 2008, la petite Shannon Matthews, 9 ans, disparaît. Pendant des semaines, le Royaume-Uni retient son souffle, espérant un miracle. Mais la vérité, quand elle a éclaté, était bien plus sordide que tout ce qu’on pouvait imaginer. Aujourd’hui, l’un des enquêteurs de l’époque, Nick Townsend, brise le silence. Il révèle les petits signes, les détails qui, avec le recul, montraient que la mère de Shannon n’était pas la victime qu’elle prétendait être.
Une mère en larmes, un pays en émoi
Le 19 février 2008, Karen Matthews signale la disparition de sa fille. Elle n’est pas rentrée de l’école. Immédiatement, une immense opération de recherche est lancée. C’est la plus grande enquête de la région depuis celle du terrible Éventreur du Yorkshire. La police, les voisins, tout le monde se mobilise. La mère, en larmes, apparaît à la télévision, suppliant qu’on lui rende sa fille. L’émotion est à son comble.
La découverte et le complot sordide
Après presque un mois d’angoisse, le 14 mars, Shannon est retrouvée. Vivante et en bonne santé. Le soulagement est immense, mais de courte durée. Elle est retrouvée cachée dans le sommier d’un lit-divan, chez Michael Donovan, l’oncle du petit ami de sa mère. Et là, le pot aux roses est découvert : c’est un complot. Karen, la mère, et Michael avaient tout manigancé. Leur plan ? Faire semblant que Michael « retrouvait » la petite fille pour ensuite empocher l’argent de la récompense.
Les signes qui ne trompaient pas... avec le recul
C’est là que le témoignage de l’enquêteur Nick Townsend devient fascinant. Il a raconté à LADbible : « Avec le recul, et vous savez, tout le monde est psychologue après coup, il y avait juste quelque chose dans son attitude qui ne collait pas tout à fait ». Quels étaient ces signes ? « Des petits sourires à la caméra et des choses comme ça », explique-t-il. Des détails troublants pour une mère censée être dévastée.
Le piège du bénéfice du doute
Mais sur le moment, personne n’a voulu y croire. On se disait que c’était le chagrin, qu’elle ne savait pas comment réagir face aux caméras. « C’est facile avec le recul de dire : ‘Ça, c’est un indice’ », admet l’enquêteur. « Mais ce n’était pas clair à l’époque ». Et puis, il y avait l’essentiel : « Gardez à l’esprit qu’une fillette de neuf ans avait disparu sans laisser de trace. Il fallait lui accorder le bénéfice du doute ».
La fin de l'histoire : la prison pour la mère et son complice
La vérité a fini par triompher. Karen Matthews et Michael Donovan ont été jugés et reconnus coupables d’enlèvement, de séquestration et d’entrave à la justice. Ils ont tous les deux été condamnés à huit ans de prison. Une peine qui a semblé bien légère à beaucoup, au vu de la cruauté de leur acte et de la manipulation de tout un pays.
Conclusion : une affaire qui hante encore l'enquêteur
Selon la source : ladbible.com