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Ces compléments pour l’immunité qui pourraient en réalité aggraver le Covid

 Auteur: Adam David
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Ces compléments pour l’immunité qui pourraient en réalité aggraver le Covid
Crédit: freepik
C’était un réflexe presque pavlovien durant la pandémie : se ruer sur les compléments alimentaires promettant de “booster” nos défenses immunitaires. Pourtant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a tiré la sonnette d’alarme : certaines de ces plantes, que l’on pensait être nos alliées, pourraient au contraire nous désarmer face à une infection au Covid-19.

  Une ruée vers les plantes en plein confinement

Une ruée vers les plantes en plein confinement
Crédit: freepik
Au cœur du cyclone sanitaire, les ventes de produits à base de plantes ont littéralement explosé, avec des bonds allant jusqu’à 155 % selon OpenHealth. Curcuma, échinacée, réglisse ou encore griffe du chat… Autant de noms qui sonnaient comme des promesses de protection. Mais ce que l’on ignorait alors, c’est que certaines de ces substances possèdent des propriétés anti-inflammatoires puissantes, un peu à la manière de l’ibuprofène, un médicament qui fut rapidement déconseillé en cas d’infection au coronavirus.

  Les substances que l'Anses a dans son viseur

Les substances que l'Anses a dans son viseur
Crédit: freepik
L’agence sanitaire a publié une liste de plantes dont la consommation devrait être suspendue dès les premiers symptômes du Covid. On y retrouve des classiques des rayons bien-être : les échinacées, la griffe du chat, le saule, le curcuma ou encore la réglisse. Le problème ? Ces composés pourraient, soit perturber la réponse inflammatoire initiale nécessaire pour combattre le virus, soit, pire encore, faciliter la production de récepteurs auxquels le coronavirus s’accroche pour infecter nos cellules.

  Le danger ne vient pas de la tisane du soir

Le danger ne vient pas de la tisane du soir
Crédit: freepik
Que les amateurs de tisanes se rassurent, le danger ne vient pas d’une simple infusion occasionnelle. Le vrai risque, c’est l’effet d’accumulation. Entre les gélules, les poudres à diluer et les infusions, on peut vite atteindre des concentrations en principes actifs similaires à celles d’un médicament. C’est pourquoi la recommandation est claire : aux premiers signes évocateurs (toux, fièvre, perte de goût…), il faut cesser immédiatement la prise de ces compléments.

  Le réflexe indispensable : en parler à son médecin

Le réflexe indispensable : en parler à son médecin
Crédit: freepik
La prudence est de mise, surtout pour les personnes qui suivent déjà des traitements pour des maladies inflammatoires chroniques comme l’arthrose. Pas question d’arrêter son traitement sans avis médical. Il faut se rappeler qu’un produit, même “naturel”, n’est jamais anodin. Il peut interagir avec des médicaments prescrits, parfois en annulant leurs effets, parfois en les renforçant de manière dangereuse. Le dialogue avec un professionnel de santé reste donc la seule boussole fiable.

  Conclusion : naturel ne veut pas dire sans risque

Conclusion : naturel ne veut pas dire sans risque
Crédit: freepik
Le message de l’Anses est finalement assez simple : en matière de santé, l’adjectif “naturel” ne devrait jamais être un chèque en blanc. Ces produits ne sont ni des remèdes miracles ni des substituts à une alimentation équilibrée ou à la vaccination. Face à la maladie, le meilleur réflexe n’est pas de multiplier les gélules, mais de se tourner vers la science et le conseil médical.

Selon la source : passeportsante.net

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