La 'pierre de fondation', une archive inattendue
Ce n’était pas une simple mention. D’autres monuments, comme les stèles 26 et 30, sont venus confirmer ce que personne n’attendait : une reine avait bel et bien régné ici.
Un message de pouvoir ancré dans le paysage
En faisant graver son nom à cet endroit précis, Ix Ch’ak Ch’een n’a pas seulement laissé une trace ; elle a inscrit son autorité dans le paysage même, liant son règne aux forces vitales de la nature.
Plus qu'une souveraine, une figure quasi divine
Cette filiation divine lui conférait un statut exceptionnel, celui de kaloomte’, le plus haut rang de la hiérarchie. Elle n’était pas juste une reine, elle incarnait le pouvoir politique et spirituel à son paroxysme.
Une diplomate sur l'échiquier régional
On y lit aussi une référence au serpent mythologique Witz’, symbole de fertilité. Ix Ch’ak Ch’een gérait donc à la fois les alliances stratégiques et les symboles qui assuraient la prospérité de son peuple. Une reine sur tous les fronts.
Conclusion : l'histoire n'est jamais figée
Cette reine oubliée de Cobá nous force à regarder au-delà des figures masculines dominantes et à imaginer un monde maya où les femmes pouvaient, elles aussi, atteindre les plus hautes sphères du pouvoir.
Selon la source : geo.fr