Une survivante de l’attaque dans un train au Royaume-Uni raconte ce que lui a dit son agresseur

Introduction : l’horreur dans un train en direction de Londres

C’est un récit qui glace le sang. Une survivante de l’attaque au couteau qui a semé la terreur dans un train britannique a révélé l’échange terrifiant qu’elle a eu avec son agresseur alors qu’elle le suppliait de l’épargner. L’attaque, qui s’est produite le samedi 1er novembre, a fait 11 blessés et a plongé les passagers dans un cauchemar. Au milieu du chaos, des actes d’héroïsme ont émergé, mais ce sont les paroles glaçantes de l’assaillant qui hantent aujourd’hui les esprits.

Le récit de l’attaque : ‘Il a planté sa lame dans tous ceux qu’il pouvait trouver’

L’horreur a commencé vers 19h39 dans un train reliant Peterborough à Londres. Un homme armé d’un couteau a commencé à attaquer les passagers de manière frénétique. Une survivante, Danya Arnold, 48 ans, se trouvait dans le même wagon. Elle a raconté au journal The Sun avoir vu l’agresseur ‘planter sa lame dans tous ceux qu’il pouvait trouver’. Dans la panique, elle a été projetée contre des sièges et est tombée au sol, se retrouvant nez à nez avec l’assaillant.

Face à l’agresseur : ‘S’il vous plaît, non’

Alors qu’elle était au sol, Danya a vu l’homme se diriger vers elle, son couteau à la main. Son instinct de survie a pris le dessus. ‘Il est venu vers moi avec le couteau et je l’ai supplié : ‘s’il vous plaît, non », a-t-elle raconté. C’est à ce moment-là que quelque chose d’inexplicable s’est produit. ‘Puis quelque chose a changé sur son visage et il a simplement continué son chemin. Je me sens très chanceuse d’être encore en vie’. Un bref instant d’hésitation qui lui a sauvé la vie. Mais son calvaire n’était pas terminé.

La phrase  : ‘Le diable ne gagnera pas’

Quelques instants plus tard, l’agresseur est revenu sur ses pas. C’est là qu’il a prononcé six mots qui résonnent encore. ‘Une minute plus tard, il est repassé’, a poursuivi Danya, ‘il m’a regardée à nouveau et a dit : ‘le diable ne gagnera pas‘ (‘the devil’s not going to win’) et a continué’. Une déclaration énigmatique et terrifiante, qui laisse entrevoir les motivations confuses de l’assaillant. Dès qu’elle a entendu les portes s’ouvrir, Danya s’est enfuie du train.

Au milieu du chaos, des gestes héroïques

Pendant que Danya vivait cet enfer, d’autres passagers ont fait preuve d’un courage exceptionnel. Son ami, Andy Gray, a utilisé sa propre ceinture comme un garrot de fortune pour aider un jeune homme de 19 ou 20 ans, gravement blessé au bras. D’autres récits héroïques ont émergé : le conducteur du train, Andrew Johnson, un vétéran de l’armée, a immédiatement fait un arrêt d’urgence à la gare de Huntingdon dès qu’il a été alerté. Un homme plus âgé aurait ‘bloqué’ l’agresseur pour l’empêcher d’attaquer une jeune fille, et un autre, nommé Stephen Crean, se serait précipité pour ‘affronter’ l’assaillant.

L’arrestation et l’enquête : une « attaque isolée »

Grâce à l’arrêt rapide du train, les secours et la police armée ont pu intervenir massivement à la gare de Huntingdon. Le suspect a été maîtrisé à l’aide d’un taser près de la station de taxis. Deux hommes d’une trentaine d’années ont été arrêtés, mais l’un d’eux a depuis été libéré. Un homme de 32 ans reste en garde à vue, suspecté de tentative de meurtre. Bien que les services de contre-terrorisme aient été initialement impliqués, la police a rapidement indiqué qu’il s’agissait d’une ‘attaque isolée‘. Sur les 11 victimes, une, un membre du personnel du train qui a tenté d’intervenir, est toujours dans un état critique.

Au final, cette attaque laisse une communauté sous le choc, mais aussi admirative du courage de simples citoyens et employés qui n’ont pas hésité à risquer leur vie pour en sauver d’autres. Le témoignage de Danya Arnold, avec cette phrase glaçante prononcée par son agresseur, restera comme le symbole de l’horreur irrationnelle de cette soirée. Alors que l’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de l’assaillant, les survivants et les familles des victimes devront apprendre à vivre avec le traumatisme d’un voyage en train qui a basculé dans la terreur.