Que se passe-t-il après la mort ? C’est la question fondamentale qui hante l’humanité depuis la nuit des temps. Le célèbre physicien et musicien britannique, le professeur Brian Cox, connu pour sa capacité à rendre la science accessible, a récemment partagé sa vision sur le sujet. Sa réponse, basée sur les lois de la physique, risque de ne pas plaire à tout le monde. Loin des croyances et des espoirs, il nous offre une perspective froide, logique, mais aussi, à sa manière, « remarquable ».
Pas de "cinquième force" mystérieuse : la vision du physicien
Pour Brian Cox, la réponse se trouve dans la physique fondamentale. Il a souvent expliqué qu’il n’existe que quatre forces connues qui régissent notre univers : la gravité, l’électromagnétisme, et les forces nucléaires forte et faible. Lors d’un passage sur le podcast de Joe Rogan, il a été très clair : ‘Si vous voulez suggérer qu’il y a quelque chose d’autre qui interagit fortement avec la matière, alors je dirais que c’est exclu par les expériences’. Selon lui, si une ‘force vitale’ ou une ‘âme’ existait et interagissait avec les atomes de notre corps, nous l’aurions déjà détectée. Pour le physicien, il n’y a pas de place pour le surnaturel dans l’équation.
Alors, c'est quoi la vie ? Une question d'énergie et d'information
Lors d’une apparition plus récente dans le podcast ‘Happy Place’ de Fearne Cotton, Brian Cox a affiné sa pensée. ‘Qu’est-ce que la vie ? La réponse est que nous ne savons pas vraiment’, a-t-il humblement admis. Il a cité le livre de 1944 d’Erwin Schrödinger, ‘Qu’est-ce que la vie ?’, qui avait prédit l’existence de l’ADN, et un livre plus récent du même nom écrit par son ami généticien Paul Nurse, qui n’arrive pas non plus à une conclusion définitive. Cependant, pour Cox, on peut ‘cerner certaines choses’. La vie, selon lui, est un processus qui repose sur deux piliers : un flux d’énergie (nous brûlons de la nourriture avec de l’oxygène) et le traitement de l’information. Nous sommes, en quelque sorte, une machine complexe qui transforme de l’énergie et traite des données.
L'analogie de l'iPhone : quand la batterie est vide, la machine s'arrête
Pour rendre son idée encore plus claire, le professeur a utilisé une analogie très parlante. Il nous compare à un « appareil informatique« . »C’est la même chose que votre iPhone« , a-t-il expliqué, « qui arrête de traiter l’information quand vous retirez la batterie ». Pour nous, la batterie, c’est notre métabolisme, notre capacité à transformer la nourriture en énergie. Quand ce processus s’arrête, la machine s’éteint. Il a reconnu que, contrairement à un iPhone, nous ne pouvons pas être ‘rechargés’, mais le principe reste le même : la vie obéit aux lois de la physique.
La conclusion "remarquable" : la conscience ne peut pas survivre à la mort
La conclusion de ce raisonnement est sans appel, et pour certains, brutale. Si nous sommes une machine physique qui traite de l’information, alors quand la machine s’arrête, tout s’arrête. ‘Il n’y a aucun moyen concevable que votre expérience consciente puisse persister lorsque la machine cesse de fonctionner‘, a-t-il souligné. Pas d’esprits, pas de fantômes, pas de vie après la mort au sens traditionnel. Pour lui, ce n’est pas une pensée triste, mais ‘remarquable’. C’est le constat que la complexité de notre conscience émerge de la matière et disparaît avec elle.
Conclusion : une vision qui nous ramène à l'essentiel
Au final, la vision de Brian Cox, bien que dénuée de tout espoir d’au-delà, n’est pas un message de désespoir. C’est au contraire une vision qui nous ramène à l’essentiel : la préciosité et le caractère unique de notre existence ici et maintenant. Si cette vie est la seule que nous ayons, si notre conscience est ce phénomène ‘remarquable’ mais éphémère, alors chaque instant devient infiniment plus précieux. C’est un appel à vivre pleinement, à s’émerveiller de la complexité de l’univers et de notre place en son sein, tant que la batterie est encore chargée.
Selon la source : goodbadsuperugly.com
source : Fearne Cotton’s Happy Place