Pour être honnête, on a d’abord cru à une blague. Une mauvaise blague. Et puis on s’est souvenu qu’on parlait de la France, et du Louvre. Et soudain, tout est devenu plausible. Derrière le spectaculaire casse des joyaux de la Couronne, se cache une faille de sécurité d’une simplicité si déconcertante qu’elle en devient presque un chef-d’œuvre d’absurdité. Une histoire qui, paradoxalement, renforce la légende du Louvre, mais pas pour les bonnes raisons.
Le casse du 19 octobre : un rappel des faits
Avant de plonger dans les abysses de l’informatique à la française, rappelons les faits. Le dimanche 19 octobre dernier, le musée le plus visité au monde a été victime d’un braquage audacieux. Le butin ? Huit joyaux de la Couronne de France, dont le diadème de l’impératrice Eugénie. Un drame pour le patrimoine national, qui a mis en lumière de graves questions sur la sécurité du musée. Mais personne n’imaginait à quel point la situation était comique.
Bienvenue en l'an 2000 : des failles de sécurité dignes d'un musée
Selon les informations de Libération, la sécurité informatique du Louvre est un véritable musée à elle seule. On y trouverait des logiciels de surveillance qui n’ont pas été mis à jour depuis 10 ans. Mais le clou du spectacle, c’est l’utilisation de systèmes d’exploitation comme Windows 2000 et Windows XP. Oui, vous avez bien lu. Des systèmes si vieux qu’ils ne reçoivent plus aucune mise à jour de sécurité, n’ont plus d’antivirus et ne disposent même plus de verrouillage de session. Un véritable retour vers le futur, version bug de l’an 2000.
Le mot de passe : le véritable joyau du Louvre
Mais attendez, le meilleur est pour la fin. Le ‘véritable joyau’ du Louvre, ce ne sont pas ses œuvres, mais bien sa sécurité. Accrochez-vous bien. Pour accéder aux serveurs de vidéosurveillance, le sésame, le mot de passe secret imaginé par les équipes de sécurité et validé par leurs supérieurs était… ‘LOUVRE’. Six lettres. En majuscules. Aucun chiffre, aucun caractère spécial. Juste le nom du bâtiment. ‘Mettre le nom d’un musée en mot de passe pour protéger ce même musée, c’est assurément français’, ironise l’article. C’est un niveau de génie que même les plus grands maîtres n’auraient osé peindre.
Conclusion : une légende est née (malgré elle)
Au final, cette histoire est à la fois consternante et hilarante. Elle expose des négligences graves qui ont facilité un vol au préjudice inestimable. Mais elle ajoute aussi, bien malgré elle, une nouvelle couche à la légende du Louvre. C’est l’histoire d’un musée si confiant dans sa grandeur qu’il en a oublié les bases les plus élémentaires de la sécurité. Une histoire qui, à n’en pas douter, fera le tour du monde et contribuera, d’une manière bien étrange, au ‘brio bleu blanc rouge à l’international’.
Selon la source : fflose.com