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Toutankhamon et l’opium : quand un vieux vase de Yale révèle un usage royal et quotidien en Égypte antique
Crédit: lanature.ca (image IA)
Nous pensions connaître l’Égypte antique, n’est-ce pas ? Pourtant, de temps en temps, un artefact oublié dans la poussière d’une collection vient bouleverser tout ce que nous pensions savoir sur la vie quotidienne des pharaons. C’est exactement ce qui s’est passé récemment, grâce à un travail de détective scientifique mené par l’équipe du Programme de Pharmacologie Antique de Yale (YAPP).

La star de cette découverte est un simple — enfin, pas si simple — vase en albâtre, faisant partie de l’illustre Collection Babylonienne de Yale. Ce vase est remarquable : il porte des inscriptions dans quatre langues anciennes, dont l’égyptien démotique et l’akkadien, et fut dédié à Xerxès Ier, l’empereur perse qui dominait l’Égypte à l’époque (486 à 465 avant J.-C.). Sa provenance et sa rareté en font déjà un objet précieux, mais ce sont ses résidus internes qui ont sidéré les chercheurs.

Ces traces minuscules, mais définitives, prouvent que l’opium était bien plus qu’une anecdote en Égypte. Il était, semble-t-il, un élément bien ancré dans la vie, de la cour royale aux foyers ordinaires.

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