Aller au contenu
Mère de 34 ans diagnostiquée d’un cancer de stade 3 après avoir ignoré un symptôme lié, selon elle, au travail de bureau
Crédit: lanature.ca (image IA)

Des vacances de rêve qui tournent au cauchemar

lanature.ca (image IA)

On a tous cette tendance, un peu coupable, à minimiser ce que notre corps essaie de nous dire. C’est exactement ce qui est arrivé à Courtney Liniewski, une maman de 34 ans originaire de Milwaukee, dans le Wisconsin. L’histoire commence comme on les aime, avec des valises bouclées et une destination ensoleillée : le Mexique, en février 2022, pour des vacances bien méritées avec son mari.

Mais voilà, dès la première nuit sur place, le rêve s’est fissuré. Courtney a réalisé que quelque chose clochait sérieusement quand son cou s’est mis à enfler. « Ce n’était pas douloureux ou quoi que ce soit, c’était cette grosseur palpable sur mon cou, comme si j’avais fait une réaction allergique à quelque chose », se souvient-elle. Vous imaginez l’angoisse ? Loin de chez soi, dans un autre pays… La situation s’est rapidement dégradée cette semaine-là. Elle a commencé à avoir du mal à respirer, ne pouvait plus monter ou descendre les escaliers et ressentait beaucoup de douleurs thoraciques. Une fois rentrée, elle n’a pas traîné : direction le médecin pour un scanner d’urgence.

Des mois de signes avant-coureurs ignorés

lanature.ca (image IA)

Ce qui est terrible dans cette histoire, c’est qu’avec le recul, les pièces du puzzle étaient là depuis la fin de l’année 2021. Aujourd’hui conseillère en santé mentale, Courtney tente d’alerter sur ce symptôme précis qu’elle a balayé d’un revers de main pendant des mois : un mal de dos qu’elle attribuait bêtement au fait de rester « assise trop longtemps » à son bureau.

Elle explique avoir ressenti une douleur dorsale intermittente, mais vraiment vive et intense. « C’était juste en dessous de mes omoplates, dans la zone du milieu du sternum dans mon dos », précise-t-elle. Comme beaucoup d’entre nous l’auraient fait, elle s’est dit : « Je ne bouge pas assez, je suis juste paresseuse ». Elle passait effectivement la majorité de ses journées assise pour son travail, alors l’excuse semblait parfaite, non ?

Mais le corps a continué d’envoyer des signaux de détresse, de plus en plus bizarres. En janvier, les symptômes se sont multipliés sans lien apparent. « J’ai commencé à perdre l’audition de l’oreille gauche chaque nuit et mon nez coulait tout le temps, ça ne s’arrêtait pas », raconte Courtney. C’était des symptômes étranges, rien de cohérent, rien qui ne laissait présager la catastrophe qui se préparait en silence.

Le choc du diagnostic : une tumeur de la taille d’un pamplemousse

lanature.ca (image IA)

Le verdict des médecins a été d’une violence inouïe. Les examens ont révélé que cette jeune maman avait une tumeur de la taille d’un pamplemousse dans la poitrine, s’étendant sur 11 cm. Le diagnostic est tombé : un lymphome folliculaire de stade trois. Franchement, comment encaisse-t-on une nouvelle pareille ?

Courtney ne s’en cache pas : « J’ai été hystérique pendant la majeure partie de ce temps, j’ai beaucoup pleuré et paniqué ». Elle pensait au pire, et qui pourrait l’en blâmer ? Moins de quinze jours après cette annonce glaciale, elle entamait déjà des séances de chimiothérapie exténuantes. Heureusement, et c’est là que l’espoir renaît, elle a reçu le feu vert des médecins quelques mois plus tard, en juillet de la même année.

Conclusion : Vivre avec l’épée de Damoclès

Aujourd’hui, même si elle a récemment célébré son troisième anniversaire sans cancer, la peur ne l’a pas totalement quittée. Courtney continue ses rendez-vous réguliers avec son oncologue. « C’était un sentiment formidable quand ils m’ont dit que j’étais guérie, mais j’avais aussi peur », confie-t-elle avec une honnêteté désarmante.

La réalité médicale est dure : en raison de l’agressivité de son cancer, il est « pratiquement garanti qu’il revienne à un moment donné », même si elle n’a pas eu besoin de traitement supplémentaire depuis. Son message pour nous tous est clair et vital : si vous sentez que quelque chose ne va pas, insistez. « Vous ne pouvez pas arrêter de pousser pour [un diagnostic] car les soins contre le cancer ont beaucoup progressé », conclut-elle. Il est temps d’arrêter de jouer les héros et d’apprendre à défendre sa propre santé face au doute.

Selon la source : en.newsner.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu