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Zelensky exprime le souhait de la mort du président russe Poutine dans un discours de Noël
Crédit: shutterstock / Modified IA

Une veille de Noël pas comme les autres

President.gov.ua, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons

C’était un message de veille de Noël qui, disons-le, sortait de l’ordinaire. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a touché une corde sensible, voire taboue, en admettant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas dans son pays. Il a reconnu que de nombreux Ukrainiens souhaitent tout simplement voir le président russe Vladimir Poutine mort.

« Qu’il périsse, c’est ce que chacun de nous peut penser en son for intérieur », a lâché Zelensky lors de cette diffusion. C’est brutal, n’est-ce pas ? Mais c’est humain. Cependant, il a vite nuancé ses propos, comme pour ne pas se laisser enfermer dans cette haine. Il a ajouté : « Mais quand nous nous tournons vers Dieu, bien sûr, nous demandons quelque chose de plus grand ».

Ce qu’ils demandent, c’est la paix pour l’Ukraine. « Nous nous battons pour cela. Et nous prions pour cela. Et nous le méritons, afin que chaque famille ukrainienne vive en harmonie », a-t-il poursuivi. De l’autre côté, la réaction ne s’est pas fait attendre. Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a qualifié ce message de totalement « incultes » et « aigri », venant selon lui d’une personne « apparemment déséquilibrée ». Il s’est même demandé, selon les médias russes, si Zelensky était encore « capable de prendre des décisions rationnelles ». L’ambiance n’est clairement pas à la fête.

Un quatrième Noël sous les bombes et un réseau électrique en miettes

lanature.ca (image IA)

Ce message un peu choc est arrivé au lendemain d’une annonce stratégique majeure : Zelensky a présenté à la Russie un nouveau plan de paix en 20 points. Ce plan prévoit notamment la création d’une « ceinture de forteresse » le long de la ligne défensive dans la région orientale de Donetsk. C’est une zone que l’Ukraine tient bon an mal an depuis 2014, et l’idée est de protéger le pays contre toute nouvelle invasion venant du Kremlin. Une sorte de bouclier, si on veut.

Mais revenons à la réalité du terrain, qui est bien plus sombre que les plans sur papier. Plus tôt dans la journée, Zelensky avait exprimé son amertume sur la plateforme sociale X. Il rappelait que c’est déjà le « quatrième Noël de guerre » pour le peuple ukrainien durant cette guerre à grande échelle. C’est le conflit le plus important en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, rien que ça.

Et Moscou ? Eh bien, ils n’ont pas vraiment joué le jeu de la trêve. Non seulement ils ont rejeté la demande de mettre fin aux tueries au moins pour ce Jour Saint, mais la réponse a été cinglante : la Russie a lancé une frappe massive de missiles et de drones. La cible ? Le réseau énergétique de l’Ukraine. Le résultat, on le connaît malheureusement trop bien : des pannes d’électricité en plein hiver et la poursuite des assauts sur la ligne de front.

Diplomatie en coulisses : entre rejet et évaluation

shutterstock

C’est tragique, vraiment. Zelensky a déploré que la Russie continue, comme elle l’a fait toute l’année, de rejeter les vraies propositions de cessez-le-feu. Selon lui, c’est clair comme de l’eau de roche : Moscou cherche par tous les moyens à prolonger la guerre et à continuer les attaques. Il y a une forme d’obstination terrible là-dedans.

Pourtant, il y a peut-être un minuscule espoir, ou du moins un mouvement diplomatique étrange. Peskov a mentionné ce jeudi que le Kremlin était en train d’évaluer ces propositions de paix. Et tenez-vous bien, ces propositions auraient été apportées à Moscou après un week-end de pourparlers qui se sont tenus… à Miami. C’est ce que rapporte Reuters. C’est curieux, non ? Pendant que les missiles tombent à Kiev, on discute sous les palmiers de Floride. On attend de voir ce qu’il en sortira, mais la méfiance reste de mise.

Conclusion : Une lueur d’espoir malgré tout ?

Au fond, que retenir de tout ça ? Entre les vœux de mort murmurés et les prières pour la paix criées au ciel, l’Ukraine traverse une période d’une complexité émotionnelle inouïe. Les familles espèrent l’harmonie, comme l’a dit leur président, mais la réalité des frappes et des coupures de courant rend cet espoir fragile.

On reste suspendu à ces fameuses évaluations du Kremlin et à ce plan de « ceinture de forteresse ». Peut-être que l’année à venir apportera enfin ce calme tant mérité, ou peut-être que ce quatrième Noël de guerre ne sera malheureusement pas le dernier.

Selon la source : thehill.com

Ce contenu a été créé avec l’aide de l’IA.

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