La NASA découvre une mystérieuse structure en forme de crâne sur Mars

Witch Hazel Hill est une colline située dans un grand cratère sur Mars, appelé Jezero. Ce lieu est très spécial, car le sol y cache des roches très différentes les unes des autres. Le robot Perseverance explore cette région depuis plusieurs mois. Il cherche des “floats”, un mot que les scientifiques utilisent pour parler de roches isolées qui n’ont pas l’air de venir de cet endroit. Et justement, c’est dans cette colline que le robot a trouvé une roche très étrange et différente de toutes les autres.

La roche découverte ne ressemble pas du tout à celles qui l’entourent. Alors que le sol de Mars est généralement clair, poussiéreux et de couleur beige, cette roche-là est foncée, avec des formes pointues et plusieurs petits trous. Ce contraste a beaucoup surpris les scientifiques, car cela laisse penser que cette roche ne vient peut-être pas du même endroit que les autres autour.

Mais alors, d’où vient cette roche si différente ? Les chercheurs se posent beaucoup de questions. Certains pensent qu’elle a été projetée là à cause d’un impact violent, comme une ancienne explosion ou la chute d’une météorite. Ce choc aurait pu l’envoyer loin de son lieu d’origine, avant qu’elle ne finisse par s’arrêter ici, transportée petit à petit par le vent ou l’érosion — c’est-à-dire la lente usure du sol causée par le temps.

D’autres scientifiques pensent que cette roche est peut-être très ancienne, et qu’elle a simplement mieux résisté que les autres aux conditions difficiles de Mars, comme la poussière, le froid extrême ou les tempêtes de sable. Ce qui est sûr, c’est que sa forme, sa couleur et son emplacement font d’elle un mystère fascinant, que les chercheurs de la NASA aimeraient bien percer.

En voyant cette roche sombre, certains ont tout de suite pensé qu’il s’agissait d’une météorite, c’est-à-dire un fragment venu de l’espace qui aurait atterri sur Mars. En effet, sa couleur foncée ressemble beaucoup à celle des météorites déjà découvertes dans un autre cratère martien, appelé Gale.

Mais les instruments très précis du robot Perseverance, comme celui qu’on appelle SuperCam, ont permis d’analyser la composition de cette roche. Et là, surprise : elle ne contient pas les mêmes éléments que les météorites connues, comme le fer ou le nickel. Cela veut dire que cette roche n’a probablement pas voyagé depuis l’espace, mais qu’elle vient peut-être de Mars elle-même.

Un mystère de plus, que les chercheurs tentent encore de résoudre.

Ce n’est qu’en observant attentivement les photos envoyées par le robot Perseverance que les chercheurs — mais aussi de nombreux internautes — ont fait une découverte troublante : la roche étrange semble avoir la forme d’un crâne humain. Deux grands creux rappellent des orbites oculaires, une fissure centrale évoque une cavité nasale, et même la base paraît taillée comme une mâchoire.

Bien sûr, les scientifiques pensent que cette forme est le fruit du hasard, sculptée par le vent, le sable et le temps, mais l’effet visuel est si frappant que la roche a été surnommée « Skull Hill », ce qui signifie littéralement « la colline du crâne ». Ce type de phénomène, où la nature imite des formes humaines ou animales, s’appelle la paréidolie : notre cerveau essaie naturellement de reconnaître des visages, même là où il n’y en a pas.

Mais sur Mars, où chaque détail étrange ravive les questions sur une possible vie ancienne, la ressemblance prend une dimension encore plus forte. Même si ce n’est pas une preuve de civilisation disparue, cette formation rappelle à quel point Mars peut encore nous surprendre — et parfois même nous émouvoir.

La découverte de Skull Hill montre à quel point Mars continue de captiver l’humanité. Même s’il ne s’agit que d’un phénomène géologique naturel, l’aspect singulier de cette roche stimule notre imagination et rappelle combien la planète rouge regorge encore de secrets. Avec les outils embarqués sur Perseverance et les analyses en cours, les chercheurs espèrent bientôt révéler l’origine exacte de cette énigmatique formation. En attendant, les images font déjà le tour du monde.

Source : nypost