Pourquoi trompe-t-on même dans une relation heureuse ? Une experte dévoile les raisons surprenantes

Selon Jana Hocking, l’infidélité n’est pas toujours motivée par un mal-être amoureux. Beaucoup de personnes franchissent la ligne simplement pour ressentir un “coup d’adrénaline”. « Ils pensent que c’est sexy, excitant, et que le fait de devoir se cacher donne un frisson à leur vie quotidienne parfois monotone », explique-t-elle. Cette recherche de sensations fortes pousse ainsi certains à prendre des risques insensés.

Un autre facteur souvent sous-estimé est le complexe d’infériorité. Jana Hocking affirme que certains hommes, notamment ceux qui se sentent “moins beaux” que leur partenaire, trichent pour chercher une validation extérieure. Ils craignent que leur compagne, perçue comme “trop belle”, puisse les quitter à tout moment, et cherchent à se rassurer en séduisant d’autres personnes.

Jana Hocking conseille aussi de se méfier des partenaires qui semblent “trop parfaits” ou “trop charmeurs”. Selon elle, une personne qui multiplie les compliments et séduit tout le monde autour d’elle pourrait cacher une insécurité profonde. Ce besoin permanent de plaire aux autres peut les pousser à rechercher l’attention ailleurs, même s’ils sont déjà en couple. Ce comportement doit être observé avec prudence, car il peut parfois mener à des infidélités.

Des chercheurs d’Oxford et de Melbourne ont réalisé une étude approfondie auprès de 254 individus issus de 19 pays pour mieux comprendre l’infidélité féminine. Il en ressort que les femmes qui trompent choisissent souvent des partenaires qu’elles trouvent physiquement plus attirants que leur conjoint officiel, sans pour autant les juger meilleurs pour fonder une famille. Ce besoin d’attirance physique prime parfois sur des considérations plus profondes.

L’étude suggère que l’infidélité masculine serait principalement guidée par le désir d’augmenter sa descendance, tandis que les femmes seraient davantage motivées par l’attraction physique. Toutefois, les scientifiques précisent que les moteurs biologiques de l’infidélité féminine restent largement débattus, et que d’autres facteurs sociaux et émotionnels pourraient également jouer un rôle important.

Infidélité ne rime pas forcément avec malheur conjugal. Le besoin d’adrénaline, l’insécurité personnelle, et l’attrait physique sont autant de moteurs qui expliquent pourquoi certains franchissent la ligne rouge, même en étant apparemment comblés en amour. Face à ces révélations, la vigilance et la communication dans le couple restent plus essentielles que jamais.