Une femme diagnostiquée avec un cancer rare après avoir remarqué un symptôme étrange en mangeant

Erica, vétérane de la marine et passionnée de sport, menait une vie saine. Elle faisait de l’exercice intensivement et avait un appétit solide, conforme à son mode de vie actif. Mais des signes discrets apparaissaient déjà : une fatigue récurrente chaque mois, des ballonnements inhabituels, et parfois, des douleurs vives et ponctuelles. Rien, selon elle, qui méritait une inquiétude sérieuse à ce moment-là.

Inquiète par les douleurs, les ballonnements et la fatigue inhabituelle qu’elle ressentait, Erica a décidé, avec l’accord de son équipe médicale, de subir une hystérectomie, c’est-à-dire le retrait de l’utérus, dans l’espoir de soulager ses symptômes. Mais au réveil, elle apprend que l’opération n’a pas eu lieu comme prévu. Les chirurgiens, en ouvrant son abdomen, ont découvert une importante masse cancéreuse qui les a contraints à interrompre l’intervention initiale. Comme elle le confiera plus tard, une petite voix en elle lui soufflait depuis un moment que quelque chose n’allait pas vraiment. Ce pressentiment s’est avéré juste.

Les médecins annoncent alors à Erica qu’ils ont découvert un cancer répandu dans son abdomen, sans savoir immédiatement d’où il venait. Il a fallu deux semaines de tests pour poser un diagnostic précis. Son cancer avait touché plusieurs organes, rendant le travail d’identification complexe. Finalement, le nom tombe : un cancer appendiculaire, une forme rare qui prend naissance dans l’appendice.

Ce n’est qu’en repensant à certains moments qu’Erica relie les points. Lors d’un repas entre amis, elle se souvient de s’être sentie rassasiée après seulement quelques bouchées. Malgré une activité physique intense, son estomac ne semblait plus tolérer la nourriture comme avant. Ce sentiment d’avoir l’estomac “plein à craquer” très rapidement s’est révélé être un des premiers signes évidents de la maladie, bien qu’elle n’en ait pas compris la portée sur le moment.

Depuis le diagnostic, Erica a traversé douze séances de chimiothérapie. Le cancer est revenu à deux reprises, après avoir été déclaré en rémission. Malgré tout, elle garde le cap, avec une volonté d’acier. Elle explique qu’elle essaie désormais de dire “oui” à la vie, de saisir toutes les opportunités qui se présentent à elle, et de rester positive, malgré les incertitudes.

L’histoire d’Erica nous rappelle que le corps envoie parfois des alertes discrètes, qu’il ne faut pas minimiser. Se sentir vite rassasié, ballonné, ou fatigué sans raison apparente peut être le signe de troubles plus sérieux. Dans le cas d’Erica, ces symptômes ont conduit à un diagnostic salvateur, bien que difficile. Son témoignage est un appel à rester attentif, à consulter sans attendre, et à prendre soin de soi, car parfois, un simple repas peut tout changer.

Source : The Patient Story