Une étude alerte : certains aliments courants pourraient favoriser la maladie de Parkinson
Auteur: Simon Kabbaj
Un aliment que nous consommons presque tous chaque jour pourrait jouer un rôle inquiétant dans le développement de la maladie de Parkinson. C’est ce qu’affirment des chercheurs, après une étude de grande ampleur qui remet en question notre façon de manger. Avec près de 90 000 nouveaux cas par an aux États-Unis et une hausse mondiale attendue dans les prochaines décennies, cette maladie neurodégénérative touche de plus en plus de familles. Et si ce que nous mettons dans notre assiette influençait silencieusement notre santé cérébrale ?
Une étude de grande ampleur menée en Chine

Les chercheurs de l’Institut de nutrition de l’Université Fudan à Shanghai ont analysé les données de près de 43 000 participants, tous âgés en moyenne de 48 ans, aucun n’ayant Parkinson au départ. Cette étude rigoureuse s’est déroulée sur une période pouvant aller jusqu’à 26 ans, ce qui renforce la crédibilité des résultats obtenus.
Un nouveau coupable potentiel dans nos assiettes

Des médecins tirent aujourd’hui la sonnette d’alarme : un type d’aliment très consommé serait désormais lié à l’apparition de cette maladie. Une étude récente révèle que consommer 11 portions ou plus par jour d’aliments ultra-transformés augmenterait de 2,5 fois le risque de développer la maladie de Parkinson.
Que désigne vraiment une « portion » ?

Il ne s’agit pas de quantités énormes. Une portion équivaut par exemple à un soda de 250 ml, à un seul hot-dog, une part de gâteau emballé, une cuillère à soupe de ketchup ou encore 28 grammes de chips. Ces petits gestes répétés tout au long de la journée peuvent rapidement s’accumuler.
Quels ingrédients posent problème ?

Les sucres ajoutés, le sel en excès et les graisses saturées sont pointés du doigt. Ils sont présents en grande quantité dans la majorité des aliments ultra-transformés. Ces composants pourraient accélérer les processus neurodégénératifs, selon les scientifiques, en affectant la santé des cellules nerveuses du cerveau.
L’avis de spécialistes indépendants

Le professeur Nikolaos Scarmeas, neurologue à l’Université Columbia, souligne que le rôle de l’alimentation dans la prévention des maladies neurologiques est souvent sous-estimé. Il ajoute avec la diététicienne Maria Maraki :
« La prévention des maladies neurodégénératives commence peut-être dans notre assiette. »
Quels sont les premiers symptômes à surveiller ?

Les signes de Parkinson peuvent sembler bénins au début : tremblements légers, lenteur des mouvements, raideur musculaire. D’autres symptômes moins connus peuvent apparaître : perte d’odorat, douleurs nerveuses, troubles de l’équilibre. Reconnaître ces signaux précoces peut permettre une prise en charge plus rapide.
Une alimentation moderne à réévaluer

Le message est clair : notre mode de consommation moderne, riche en plats préparés et aliments industriels, pourrait avoir des conséquences graves sur notre santé cérébrale. Réduire sa consommation d’aliments ultra-transformés et privilégier des produits frais, simples et non transformés pourrait devenir une mesure de prévention essentielle.
Conclusion : un geste simple, une grande différence

Même s’il reste encore des recherches à mener, les données actuelles sont suffisamment solides pour justifier un changement d’habitudes alimentaires. Pour les médecins, manger moins d’aliments transformés pourrait non seulement protéger contre des maladies métaboliques comme le diabète, mais aussi préserver notre cerveau du déclin. Et si la prévention commençait simplement… dans notre cuisine ?
Avertissement
Cet article est informatif et ne remplace en aucun cas un avis médical. Si vous avez des préoccupations concernant votre santé ou vos habitudes alimentaires, consultez un professionnel de la santé.
Source : sciencedaily