Un employé de SpaceX affirme avoir été licencié à cause d’une maladie qu’il ne pouvait pas contrôler
Auteur: Simon Kabbaj
Douglas Altshuler, 58 ans, ancien employé de SpaceX, a récemment lancé une action en justice contre son ex-employeur. Il dénonce un licenciement abusif qui soulève de sérieuses questions sur les pratiques internes de la célèbre entreprise d’Elon Musk. Les raisons invoquées pourraient sembler dérisoires, mais derrière cette affaire, c’est la dignité des travailleurs qui est en jeu.
Une embauche sans histoire… jusqu’à un changement d’ambiance

En juin 2023, Douglas rejoint l’équipe du centre de support client de SpaceX à Redmond, Washington. Pendant plusieurs mois, tout se déroule normalement. Son travail est jugé satisfaisant, sans signalement particulier. Mais au début de l’année 2024, l’ambiance change : son supérieur direct commence à scruter de près son comportement, sans raison apparente.
Des critiques répétées sans fondement réel

Peu à peu, Douglas fait face à des remarques de plus en plus fréquentes sur sa manière de travailler. Son supérieur lui reproche des écarts qui, jusque-là, n’avaient jamais été évoqués. Chaque absence temporaire, même de quelques minutes seulement, est notée et signalée. Pourtant, Douglas continue d’assurer ses tâches avec sérieux. Cette pression constante l’amène à solliciter des explications auprès de ses responsables, sans obtenir de réponse satisfaisante.
Un licenciement rapide et brutal

En janvier 2025, Douglas s’adresse aux ressources humaines pour dénoncer la dégradation de ses conditions de travail. Mais la réponse est lapidaire : ses inquiétudes sont jugées “non fondées”. Quelques jours plus tard, le 9 janvier 2025, il est licencié pour “défaut de performance”, sans explication supplémentaire. Un choc pour Douglas, qui décide alors de saisir la justice.
La véritable raison de son exclusion

Ce n’est qu’avec le dépôt de sa plainte pour discrimination que la vérité éclate : Douglas souffre de la maladie de Crohn, une inflammation chronique de l’intestin qui l’oblige à se rendre fréquemment aux toilettes. Ces absences étaient souvent de quelques minutes seulement, mais suffisaient pour que ses supérieurs les considèrent comme des fautes professionnelles. Malgré un certificat médical prouvant son état, SpaceX aurait refusé de lui accorder des aménagements, préférant sanctionner ce besoin naturel jusqu’à le licencier.
Conclusion : un simple besoin humain qui a coûté sa place

Le licenciement de Douglas Altshuler révèle une réalité troublante : dans certaines entreprises, aller aux toilettes à cause d’une maladie devient un motif de renvoi. Derrière ce cas, c’est la question du respect des travailleurs malades qui se pose. SpaceX, en refusant de considérer ses obligations envers un employé atteint d’une pathologie chronique, soulève des interrogations éthiques profondes. L’histoire de Douglas rappelle qu’au-delà des technologies et des chiffres, la dignité humaine reste un impératif qu’aucune entreprise ne devrait négliger.
Source : independent.co.uk
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