Cancer de l’estomac : 6 signes discrets à repérer avant qu’il ne soit trop tard

Un des premiers signes est une perte d’appétit soudaine et inexpliquée. Ce n’est pas simplement “manger un peu moins”. Les personnes concernées ressentent un dégoût inhabituel pour la nourriture, même pour leurs plats préférés. Ce changement, souvent banalisé, peut être un signe précoce d’un cancer gastrique.

Si vous perdez du poids rapidement sans faire de régime, cela doit vous alerter. Cette perte de poids inexpliquée est souvent le résultat d’un métabolisme perturbé par une tumeur, qui empêche le corps d’assimiler correctement les nutriments. Ce signe est d’autant plus important s’il est accompagné d’une fatigue persistante.

Tout le monde a déjà eu des reflux acides. Mais si ces brûlures deviennent fréquentes, persistantes et résistantes aux médicaments habituels, il faut consulter. Ce symptôme, souvent minimisé, peut signaler la présence d’une tumeur qui gêne la digestion.

Ressentir des ballonnements après chaque repas ou souffrir de douleurs diffuses dans le ventre n’est pas normal. Ces gênes digestives récurrentes peuvent être liées à une obstruction partielle de l’estomac par une tumeur. Si ces symptômes durent plusieurs semaines, il faut demander un avis médical.

Les nausées fréquentes, parfois accompagnées de vomissements, peuvent révéler un cancer de l’estomac débutant. Ce signe est souvent négligé car attribué à des infections passagères ou à une mauvaise digestion. Pourtant, il peut indiquer que la tumeur bloque partiellement le passage des aliments.

Enfin, un ventre qui gonfle exagérément après avoir mangé, même de petites quantités, doit inquiéter. Ce gonflement anormal, associé à une sensation de lourdeur, peut traduire un mauvais fonctionnement de l’estomac lié à une masse tumorale.

En 2025, on prévoit 30 300 nouveaux cas de cancer de l’estomac et 11 000 décès aux États-Unis. Pourtant, détecté à temps, ce cancer offre 75 % de chances de survie sur 5 ans. Plus la maladie est repérée tôt, plus les traitements sont efficaces. Face à ces symptômes discrets mais révélateurs, ne pas attendre pour consulter reste la meilleure arme. La vigilance de chacun, jeunes et moins jeunes, est essentielle pour changer la donne.