5G et santé : des scientifiques ont bombardé des cellules humaines avec la 5G pour comprendre les effets réels… les résultats surprennent
Auteur: Simon Kabbaj
Depuis des années, la 5G alimente rumeurs et inquiétudes. Entre théories farfelues et questions légitimes, difficile de faire la part des choses. Pour couper court aux spéculations, des chercheurs ont mené une expérience simple mais cruciale : exposer des cellules humaines à des ondes 5G puissantes pour observer leurs effets réels. Voici ce qu’ils ont découvert.
Pourquoi tester la 5G sur des cellules humaines ?

La pandémie a ravivé les craintes autour de la 5G, certains allant jusqu’à l’associer à des problèmes de santé graves comme le covid. Face à ces théories, les scientifiques ont voulu apporter des faits solides. L’objectif : vérifier si les ondes électromagnétiques utilisées par la 5G endommagent les cellules humaines, en particulier celles de la peau, les plus exposées.
Une expérience menée sous conditions extrêmes

Pour cette étude, l’équipe de Constructor University a exposé deux types de cellules cutanées humaines (fibroblastes et kératinocytes) à des ondes 5G d’une intensité bien supérieure aux limites de sécurité recommandées. Les cellules ont été soumises à ces fréquences pendant 2 heures, puis 48 heures, afin de simuler des expositions prolongées et intenses.
Pourquoi la 5G a été inventée ? Une question de vitesse et de place

Les téléphones portables, les ordinateurs et autres appareils connectés échangent des données grâce à des réseaux sans fil comme le Wi-Fi ou la donnée cellulaire (3G, 4G, 5G). Ces réseaux fonctionnent en transmettant les informations par des ondes électromagnétiques, qui circulent dans l’air à l’intérieur de plages de fréquences bien précises.
Mais il y a un problème : plus il y a d’appareils connectés, plus ces plages de fréquences se remplissent. Résultat : le réseau devient congestionné, ce qui ralentit la vitesse de transmission des données.
Pour résoudre ce problème, la technologie 5G a été introduite en 2018. Contrairement à la 4G, la 5G utilise de nouvelles fréquences radio, moins encombrées, permettant d’accélérer les échanges de données et d’éviter les embouteillages sur le réseau.
Comment la 5G interagit-elle avec notre corps ?

Les réseaux 5G fonctionnent grâce à des ondes électromagnétiques qui transportent des données entre les appareils. Actuellement, ces ondes utilisent des fréquences inférieures à 6 gigahertz (GHz). Mais dans les prochaines années, la 5G exploitera aussi des fréquences plus élevées, atteignant jusqu’à 43,3 GHz.
Cela peut sembler inquiétant, mais il faut savoir que plus une onde est de haute fréquence, moins elle pénètre profondément dans le corps. Concrètement, les ondes inférieures à 3 GHz traversent la peau sur environ 1 centimètre de profondeur. En revanche, celles à 10 GHz ou plus ne dépassent pas 1 millimètre. Les fréquences utilisées par la future 5G resteront donc superficielles, limitées à la couche externe de la peau, sans atteindre les organes internes.
Des résultats rassurants : la 5G n’endommage pas les cellules

Après avoir exposé les cellules humaines à des ondes 5G très puissantes, les chercheurs ont examiné deux indicateurs essentiels de la santé cellulaire :
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L’expression des gènes (la façon dont nos gènes “s’activent” pour produire des protéines)
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Les motifs de méthylation de l’ADN (des petites marques chimiques qui régulent l’activité des gènes)
Le verdict est clair : aucun changement significatif n’a été observé. Même dans des conditions extrêmes, les cellules de la peau n’ont montré aucun signe de dégradation ou d’effet négatif. Ces résultats confirment que les ondes 5G, aux niveaux utilisés dans la vie réelle, ne représentent pas un danger pour nos cellules.
Une étude sérieuse, loin des approximations des études alarmistes

Dans le passé, certaines études qui alertaient sur les dangers de la 5G ont été critiquées pour leur manque de rigueur. On leur reprochait notamment l’absence de tests en aveugle, le non-contrôle de la température pendant les expériences, ou encore des analyses statistiques peu fiables. Ces erreurs peuvent fausser les résultats et semer le doute.
À l’inverse, l’étude récente menée par Constructor University a respecté des méthodes scientifiques strictes :
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Elle a été réalisée en double-aveugle (les chercheurs analysant les données ne savaient pas quelles cellules avaient été exposées à la 5G, pour éviter toute influence).
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La température a été soigneusement contrôlée tout au long de l’expérience, afin de distinguer les vrais effets des ondes des simples effets de chaleur.
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Enfin, les données ont été analysées avec des méthodes statistiques solides et transparentes.
Cette rigueur a permis de garantir des résultats fiables, sans interprétations douteuses.
Une confirmation parmi d’autres études rassurantes

Cette recherche s’ajoute à une longue série d’études montrant que la 5G, aux niveaux utilisés par nos téléphones, ne présente pas de danger pour la santé humaine. Finalement, les véritables préoccupations liées aux téléphones concernent davantage la surexposition aux écrans et ses impacts psychologiques.
Conclusion : la science tranche, la 5G ne fait pas de mal à vos cellules

Avec cette étude rigoureuse, les chercheurs ont apporté une réponse claire et factuelle : la 5G, utilisée dans les conditions normales, ne nuit pas aux cellules humaines. Les peurs liées aux ondes électromagnétiques doivent désormais laisser place à des préoccupations plus réelles, comme l’usage excessif des écrans et ses effets sur notre quotidien.
Source étude : academic