La Chine révèle une batterie nucléaire de la taille d’une pièce qui dure 100 ans sans être rechargée
Auteur: Simon Kabbaj
Imaginez une batterie capable de fonctionner un siècle sans jamais être rechargée. Cela ressemble à de la science-fiction, et pourtant, c’est aujourd’hui une réalité portée par la Chine. Le pays dévoile une technologie qui pourrait bouleverser notre rapport à l’énergie : des batteries nucléaires miniatures capables d’alimenter des appareils pendant des décennies, voire cent ans. Alors que les autres puissances tentent de suivre le rythme, une nouvelle ère énergétique s’ouvre sous nos yeux, avec des promesses immenses pour la médecine, l’aéronautique, et les objets du quotidien.
Une pile pas plus grande qu’une pièce, mais puissante pour 50 ans

L’entreprise chinoise Betavolt a dévoilé la BV100, une batterie nucléaire miniature fonctionnant à partir du Nickel-63, un isotope radioactif. Sa taille ? À peine celle d’une pièce de monnaie. Mais sa puissance est bien plus impressionnante : elle peut fonctionner pendant 50 ans sans recharge. Déjà en phase de production, cette batterie vise des usages dans les domaines médicaux, aéronautiques et même dans nos smartphones, une véritable révolution silencieuse.
Le modèle du siècle : 100 ans d’énergie grâce au carbone-14

Encore plus audacieux, un nouveau prototype développé par l’Université normale du Nord-Ouest utilise cette fois du carbone-14, un isotope encore plus rare que le Nickel-63. Grâce à ce matériau, la batterie pourrait fonctionner pendant 100 ans, une prouesse inédite. Pour garantir son accès à cette ressource, la Chine a anticipé les besoins : un réacteur dédié à l’extraction du carbone-14 a été mis en place, témoignant d’une stratégie nationale maîtrisée.
Une stratégie industrielle calquée sur le solaire

Cette avancée ne relève pas du hasard. La Chine a déjà prouvé sa capacité à dominer des marchés technologiques, comme celui des panneaux solaires. Elle applique aujourd’hui la même recette au secteur des batteries nucléaires : maîtrise des matières premières, production locale, et industrialisation rapide. Ce contrôle rigoureux lui permet de développer un écosystème compétitif et quasiment fermé, difficile à concurrencer pour les autres nations.
Les États-Unis misent sur une entreprise de Floride

City Labs, une entreprise américaine basée à Miami, tente de relancer l’avance perdue des États-Unis dans le domaine des batteries nucléaires. Fondée en 2005, elle développe des batteries au tritium capables de fonctionner plus de 20 ans sans recharge. Ces batteries visent surtout des applications médicales, comme les stimulateurs cardiaques. City Labs est aussi la première à avoir reçu une autorisation de la Commission nucléaire américaine pour distribuer ce type de technologie, preuve de son expertise et de sa conformité aux normes de sécurité.
L’Europe et la Corée du Sud entrent en scène

L’Europe n’est pas en reste. L’entreprise britannique Arkenlight développe une batterie issue de déchets radioactifs, alliant valorisation énergétique et recyclage. Aux États-Unis, Kronos Advanced Technologies s’est associée au groupe Yasheng pour intensifier la recherche. De leur côté, la Corée du Sud et plusieurs pays européens s’intéressent activement à cette technologie, qui pourrait réduire la dépendance aux réseaux électriques lourds et faciliter l’essor des objets connectés autonomes.
Une nouvelle ère pour notre rapport à l’énergie

La course est lancée, et la Chine a une longueur d’avance. Mais l’enthousiasme international pour ces batteries longue durée montre bien l’importance de cette avancée. Réduire les besoins en recharge, supprimer les interruptions d’énergie, et transformer les usages technologiques : telles sont les promesses de ces nouvelles sources d’énergie. À terme, cette technologie pourrait changer notre quotidien, des implants médicaux jusqu’aux appareils domestiques.
Conclusion : un siècle d’autonomie

Les batteries nucléaires changent la donne. Grâce à elles, l’énergie devient durable, compacte, et presque éternelle. La Chine mène cette révolution, mais le monde entier est désormais embarqué dans cette nouvelle course technologique. La promesse d’un siècle d’autonomie énergétique n’est plus un rêve futuriste : elle s’écrit maintenant. Reste à savoir qui maîtrisera vraiment cette puissance discrète, mais décisive.
Source : chinadaily
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