Un bébé brésilien est né avec une véritable queue humaine de 12 centimètres de long
Auteur: Simon Kabbaj
Un bébé est né au Brésil avec une véritable queue humaine mesurant 12 centimètres, un phénomène médical extrêmement rare. Ce cas extraordinaire a été documenté dans le Journal of Pediatric Surgery Case Reports. Selon les auteurs, seulement une quarantaine de cas similaires ont été recensés dans la littérature scientifique mondiale. L’enfant, dont l’identité n’a pas été révélée, est né prématurément mais en bonne santé, mis à part une jaunisse légère et cette excroissance surprenante observée au bas de son dos.
Une relique de notre développement embryonnaire

Durant les premières semaines de gestation, tous les embryons humains développent une petite queue, vestige de notre lointain passé évolutif. Celle-ci est normalement absorbée entre la sixième et la douzième semaine par les globules blancs. Mais dans de rares cas, comme celui-ci, le processus échoue et la queue reste présente à la naissance. Ce type de queue peut même contenir des fibres musculaires, capables de bouger légèrement ou de se recourber, bien que cela n’ait pas été le cas ici.
Aucune anomalie neurologique détectée

Avant de retirer la queue chirurgicalement, les médecins ont effectué une série d’examens poussés pour écarter toute autre anomalie, notamment une malformation de la moelle épinière. En effet, les vraies queues humaines sont parfois associées à des troubles comme le spina bifida, une pathologie du tube neural. Heureusement, aucune anomalie interne n’a été détectée chez ce nourrisson, ce qui a rassuré l’équipe médicale.
Une queue bien réelle

Les médecins ont décrit l’appendice comme un cordon fibreux de 12 centimètres, avec une extrémité en forme de boule fibroélastique de 4 centimètres de large. Contrairement à certaines excroissances cutanées, il ne s’agissait pas d’un simple amas de graisse ou de cartilage, mais bien d’une “véritable queue humaine”, selon les critères médicaux. Cette distinction est essentielle, car il existe aussi ce qu’on appelle des “pseudo-queues”, souvent composées d’autres tissus.
Une grossesse à risques ?

Les causes de cette anomalie n’ont pas été identifiées avec certitude. Toutefois, le rapport médical mentionne que la mère avait continué à fumer une dizaine de cigarettes par jour durant sa grossesse, malgré une infection urinaire traitée par antibiotiques. Bien qu’aucun lien direct ne soit établi, ces éléments soulèvent des questions sur l’impact des habitudes maternelles sur le développement embryonnaire.
Une fin heureuse pour un cas hors du commun

La queue a été retirée sans aucune complication et le bébé se porte bien, selon les dernières observations. Ce cas unique enrichit les connaissances médicales sur le développement humain et rappelle à quel point la nature peut parfois défier nos certitudes scientifiques. Les parents peuvent désormais envisager l’avenir de leur enfant avec sérénité, même si cette naissance restera probablement gravée dans les annales de la médecine pédiatrique.
Conclusion : Quand la biologie nous surprend

Ce cas brésilien, aussi fascinant que rare, démontre combien le développement humain peut parfois suivre des chemins inattendus. Il invite à approfondir nos recherches sur les mécanismes embryonnaires, mais aussi à réfléchir aux facteurs environnementaux qui peuvent influer sur la grossesse. Une question subsiste : combien d’autres cas aussi exceptionnels restent encore à découvrir ?