Simple hasard ? le seul survivant du crash d’Air India était assis à un siège lié à un autre miracle
Auteur: Simon Kabbaj
Parfois, la réalité dépasse la fiction. Deux hommes, séparés par des décennies et des milliers de kilomètres, ont survécu à des crashs d’avion d’une manière étrangement similaire. Le plus récent, Viswash Kumar Ramesh, a échappé de justesse à la mort lors de l’écrasement du vol Air India AI-171 en juin 2025. Des années plus tôt, c’est Ruangsak “James” Loychusak, chanteur et acteur thaïlandais, qui avait lui aussi survécu à une tragédie aérienne. Un détail troublant relie leurs deux récits, soulevant des questions sur le destin, le hasard… et les mystères de la survie.
Selon la source : cbsnews.com
Une tragédie évitée de justesse

Le 12 juin 2025, Viswash Kumar Ramesh, un consultant en technologie de 28 ans, monte à bord d’un Boeing 787-8 d’Air India au départ d’Ahmedabad pour Londres. À peine 30 secondes après le décollage, l’avion s’écrase contre un bâtiment d’un collège médical. Sur les 242 personnes présentes à bord, Ramesh est l’unique survivant. Il occupait le siège, situé près de l’endroit où l’avion s’est disloqué. Encore sonné, il se souvient : « Il y a eu une explosion, tout est devenu noir. Je me suis réveillé, j’ai vu des flammes, et j’ai couru. »
Selon la source : cbsnews.com
Des images bouleversantes et une enquête en cours

Des vidéos capturent Ramesh, sanglant mais vivant, fuyant les débris de l’appareil. Il est rapidement évacué vers un hôpital proche. L’accident a causé 241 morts dans l’avion et au moins 38 victimes au sol. En réaction, Air India présente ses condoléances et lance un audit de sécurité interne. L’appareil s’est écrasé contre une résidence d’étudiants en médecine. Les autorités indiennes ont promis une enquête rigoureuse pour comprendre les causes de cette catastrophe.
Un souvenir douloureux refait surface

Lorsque James Loychusak apprend la nouvelle, il est choqué. En décembre 1998, il avait survécu au crash du vol Thai Airways TG 261 alors qu’il était aussi dans le meme siège. C’était en pleine saison de mousson. L’Airbus A310 avait tenté trois atterrissages avant de s’écraser à Surat Thani, en Thaïlande. Sur 146 passagers, 101 ont péri. James se rappelle : « Les cris, le métal tordu… mais c’est la douleur émotionnelle qui est la plus difficile à soigner. » Il a qualifié la coïncidence d’“rappel spirituel de la fragilité de la vie”.
Selon la source : Theguardian.com
Le siège 11A : mythe ou simple hasard ?

Si cette histoire fascine, les experts en aviation mettent en garde contre les conclusions hâtives. Le siège 11A n’est pas reconnu comme plus sûr que les autres, car sa position varie selon les modèles d’avion. David Learmount, journaliste aéronautique, explique : « Il n’existe pas de siège garanti pour survivre. Cela dépend de la dynamique du crash, d
e la structure, et de la capacité d’évacuation. » Malgré tout, le mystère du 11A alimente désormais l’imaginaire collectif, entre folklore et faits réels.
Selon la source : Theguardian.com
Une amitié inattendue entre survivants

Malgré les années qui les séparent, James et Ramesh partagent désormais un lien unique. Les survivants de catastrophes aériennes ressentent souvent une grande solitude. James a tenu à soutenir Ramesh : « Je voulais lui dire que les cauchemars ne durent pas éternellement. » Depuis son lit d’hôpital, Ramesh confie : « C’est réconfortant de savoir que quelqu’un d’autre a vécu cela et s’en est sorti. » Les deux hommes envisagent un échange virtuel, pendant que des équipes de soutien psychologique les accompagnent dans leur rétablissement.
Selon la source : unilad.com
Une enquête qui cherche des réponses

Les autorités ont lancé une enquête complète sur le vol AI-171, incluant l’analyse des boîtes noires, déjà récupérées. Des experts indiens et internationaux examinent les données pour déterminer si la cause est mécanique ou humaine. Des tests ont été ordonnés sur toute la flotte de Boeing 787 d’Air India. Les structures autour du siège 11A font l’objet d’une attention particulière. Pendant ce temps, plusieurs avions sont cloués au sol et l’entreprise réaffirme son engagement envers la sécurité.
Selon la source : apnews.com
Conclusion : Un siège devenu symbole d’espoir

Que l’on croie au hasard ou au destin, l’histoire du siège 11A soulève de nombreuses émotions. Deux survivants. Deux crashs. Un seul siège. Pour James et Ramesh, ce n’est pas juste un numéro. C’est un symbole de douleur, de survie et de renaissance. Tandis que l’enquête suit son cours et que les familles pleurent leurs pertes, ce récit extraordinaire rappelle que parfois, la vie s’accroche avec force là où l’on s’y attend le moins.
Selon la source : reuters.com