La tension monte entre le Canada et les États-Unis : la réponse de l’ex premier ministre J.Trudeau à Trump
Auteur: Simon Kabbaj
On aurait pu croire les relations apaisées entre le Canada et son grand voisin américain, mais voilà qu’une nouvelle dispute éclate. Au cœur du problème : une nouvelle taxe canadienne qui ne plaît pas du tout à l’ancien président Donald Trump. Le Canada a décidé de mettre en place une taxe de 3% sur les revenus des géants de la technologie comme Amazon, Google ou encore Uber, générés grâce aux utilisateurs canadiens. Pour faire simple, le Canada veut que ces grandes entreprises américaines paient leur juste part d’impôts sur l’argent qu’elles gagnent au pays. Mais cette décision a provoqué une réaction très vive de l’autre côté de la frontière.
La réaction explosive de Donald Trump

Donald Trump n’a pas tardé à réagir, et il n’a pas mâché ses mots. Sur son réseau social, Truth Social, il a qualifié cette nouvelle taxe d’« attaque directe et flagrante » contre les États-Unis. Il accuse le Canada d’être un partenaire commercial « très difficile », rappelant au passage d’anciennes disputes sur les produits laitiers. Très fâché, il a annoncé mettre fin immédiatement à toutes les discussions commerciales avec le Canada. Et ce n’est pas tout : il a menacé d’imposer de nouveaux tarifs douaniers au Canada dans les prochains jours. Bref, la réponse est pour le moins musclée.
La réponse calme et ferme du Canada

Face à cette tempête de critiques, comment a réagi l’ex premier ministre canadien, Justin Trudeau ? Avec beaucoup de calme. Interrogé sur les accusations de Donald Trump, sa réponse a été très courte et directe. Il a simplement déclaré : « Nous continuerons de mener ces négociations complexes dans le meilleur intérêt des Canadiens. » Pas un mot de plus. Cette réponse très sobre montre que le Canada ne compte pas reculer, malgré la pression. C’est une façon de dire que le pays est souverain dans ses décisions fiscales, même si cela déplaît à Washington.
Les menaces continuent : « ça ne se passera pas bien pour le Canada »

Mais Donald Trump ne s’est pas arrêté là. Un peu plus tard, depuis son bureau à la Maison-Blanche, il a remis de l’huile sur le feu. Il a déclaré aux journalistes que les États-Unis avaient un grand pouvoir économique sur le Canada et qu’ils préféraient ne pas l’utiliser, mais que les Canadiens avaient été « stupides » d’imposer cette taxe. Il a ajouté : « Ça ne se passera pas bien pour le Canada. » Quand on lui a demandé ce que le Canada pourrait faire pour calmer le jeu, il a suggéré qu’ils retirent leur taxe, ajoutant que de toute façon, « ça m’est égal ».
L'avis d'un expert : une tempête dans un verre d'eau ?

Pour y voir plus clair, il est intéressant de regarder l’avis des spécialistes. Daniel Beland, un professeur en sciences politiques de l’Université McGill à Montréal, apporte un éclairage important. Il explique que cette taxe n’est pas une surprise : elle a été votée il y a un an déjà. Selon lui, Donald Trump attend le dernier moment pour « créer un drame » en pleine négociation commerciale. C’est peut-être une façon pour lui de mettre la pression et de servir ses propres intérêts politiques, plus qu’une véritable surprise économique. Cette taxe vise les géants américains, ce qui en fait un sujet sensible depuis longtemps entre les deux pays.
Conclusion : Que retenir de tout ça ?

Au final, cette histoire montre que les relations entre le Canada et les États-Unis peuvent vite devenir compliquées, surtout quand des questions d’argent et de fierté nationale sont en jeu. D’un côté, le Canada estime normal de taxer des entreprises qui font des milliards de dollars sur son territoire. De l’autre, Donald Trump y voit une attaque personnelle et une occasion de montrer sa force. Pour l’instant, chacun campe sur ses positions. Il faudra surveiller si les menaces de tarifs se concrétisent, car cela pourrait avoir des conséquences sur les prix et l’économie des deux côtés de la frontière.
Selon la source : unilad.com