Jusqu’à quel âge peut-on vraiment vivre ?

Malheureusement, une ombre est venue assombrir ce tableau. La récente pandémie de COVID-19 a fait des dégâts, et pas seulement chez les malades. Elle a fait baisser l’espérance de vie moyenne pour tout le monde, mais de manière très inégale. Par exemple, aux États-Unis, les populations amérindiennes ont perdu plus de 6 ans d’espérance de vie, ce qui est énorme. Pour les populations noires et hispaniques, la baisse est d’environ 4 ans. C’est une preuve que nous ne sommes pas tous égaux face aux crises sanitaires et que tout reste fragile.

Alors, y a-t-il une date de péremption pour les humains ? Les chercheurs pensent qu’il y a une limite naturelle. On parle souvent de 122 ans, car c’est l’âge de la personne qui a vécu le plus longtemps, une Française nommée Jeanne Calment, décédée en 1997. Depuis, personne n’a fait mieux. Mais il faut bien faire la différence entre l’espérance de vie (l’âge moyen que l’on peut espérer atteindre) et cette durée de vie maximale. C’est un peu comme la vitesse maximale d’une voiture et la vitesse à laquelle on roule tous les jours. Ce n’est pas la même chose.

C’est la question à un million ! En fait, notre corps, c’est un peu comme une belle machine. Avec le temps, il s’use. Nos cellules s’abîment, c’est un processus naturel. C’est ça, le vieillissement. Même si on restait enfermé dans une bulle, à l’abri de tout, ce processus continuerait. Et bien sûr, tout ce qu’on vit y contribue : le soleil sur notre peau, ce que nous respirons, le stress… Tout cela laisse des traces et accélère un peu l’usure naturelle de notre corps. Personne n’y échappe, c’est la vie.

Face à ça, certains, surtout les plus riches, essaient des choses assez… disons, originales. Ils s’injectent des produits, prennent des centaines de pilules par jour, suivent des régimes extrêmes. Il y a cet homme, Bryan Johnson, qui dépense des millions chaque année pour essayer de rajeunir. On peut comprendre l’envie, mais c’est un peu illusoire. Car au fond, ce qui influence le plus notre vieillissement, ce sont les inégalités sociales : la pauvreté, le fait d’avoir ou non accès à de bons médecins, à une nourriture saine… L’endroit où l’on vit peut changer la donne bien plus que toutes les pilules du monde.

Finalement, qu’est-ce qui marche vraiment ? Eh bien, ce sont les conseils que nos mères et nos grands-mères nous donnaient déjà. Pas de recette miracle, juste du bon sens. La science le confirme : pour mettre toutes les chances de son côté, il faut bien manger, avec des produits frais et variés, bouger un peu tous les jours (une simple marche suffit !), Limiter certaines habitudes néfastes pour la santé. En somme, prendre soin de soi simplement. C’est ça, le meilleur secret pour ajouter non seulement des années à sa vie, mais surtout, de la vie à ses années.

Selon la source : nature.com