Un expert explique comment vous pouvez savoir si quelqu’un est narcissique juste en le regardant

Avant d’aller plus loin, rappelons ce qu’est le trouble de la personnalité narcissique (NPD en anglais) : un sentiment excessif de sa propre importance, un besoin profond d’admiration et un manque d’empathie pour les autres. L’expert en question, Robert Greene, est l’auteur de best-sellers sur le pouvoir et la stratégie comme Les 48 Lois du Pouvoir. Lors d’une apparition sur le Jack Neel Podcast en juillet, il a fait une confidence surprenante : il a admis avoir lui-même certaines de ces qualités. ‘Je veux de l’attention, je veux plus d’amour… J’ai un côté égocentrique’, a-t-il avoué, expliquant que c’est en le reconnaissant qu’il a pu apprendre à le contrôler.

Fort de son expérience, Greene affirme avoir remarqué une ‘qualité faciale’ chez les narcissiques. ‘Leurs yeux sont une sorte de révélateur’, explique-t-il. Il y a une contradiction : au premier abord, un narcissique peut donner l’impression d’être très intéressé par vous. Il vous écoute, vous pose des questions, vous sourit. Mais si vous y prêtez attention, quelque chose cloche. ‘Il y a une sorte de froideur, de ‘mort’ dans leurs yeux‘, décrit l’auteur. C’est comme s’ils vous regardaient, mais sans vraiment se connecter à vous.

Cette attention qu’ils vous portent n’est pas sincère. ‘Ce n’est pas le genre d’attention où ils sont vraiment intéressés par vous… ils essaient d’obtenir quelque chose de vous‘, prévient Robert Greene. ‘Ils essaient de faire en sorte que vous les aimiez pour pouvoir maintenant vous utiliser’. Pendant que vous parlez, vous pouvez presque sentir que leur cerveau tourne à plein régime. ‘Les rouages tournent dans leur tête sur ce qu’ils peuvent faire avec les informations que vous leur donnez. Il n’y a pas de sentiment de chaleur ou d’intérêt dans leurs yeux’.

L’autre grand révélateur, selon Greene, est leur sourire. Il explique que dans son expérience, les narcissiques ont souvent un sourire ‘légèrement démoniaque‘ qui ‘ne semble pas être dirigé vers les autres’. Il y a une raison à cela. Normalement, le rire et le sourire sont des actes sociaux. On réagit à une blague, à une situation, on partage une émotion. C’est une communion. Mais chez le narcissique, tout est tourné vers l’intérieur. ‘Le narcissique, il est juste coincé à l’intérieur de lui-même’, analyse Greene.

Ce manque de connexion se ressent particulièrement dans leur rire. Là où le rire est normalement une explosion de joie communicative, le leur semble autarcique. Il n’est pas une réponse à une interaction, mais une manifestation de leur propre monde intérieur. ‘Il y a une sorte de qualité démoniaque quand ils rient et quand ils sourient’, insiste l’auteur. Pour lui, c’est un signal infaillible. ‘Si je le vois, je le sais tout de suite’. C’est ce décalage entre l’expression faciale et l’émotion partagée qui doit alerter.

Au final, les conseils de Robert Greene ne sont pas un diagnostic médical, mais une invitation à être plus attentif aux signaux non-verbaux. Il nous rappelle que derrière les apparences, le langage du corps et les micro-expressions peuvent en dire long sur les véritables intentions d’une personne. Un regard vide, un sourire qui ne réchauffe pas, un rire qui ne se partage pas… Ce sont peut-être de petits détails, mais pour cet expert de la nature humaine, ce sont des drapeaux rouges qui ne trompent pas. Une leçon précieuse dans un monde où les apparences sont souvent reines.

Selon la source : psychologytoday.com