Skip to content
Mise à jour sur l’objet mystérieux qui vise la Terre : un scientifique de Harvard affirme qu’il n’est “pas naturel”
Crédit: NASA

Introduction : l’objet qui divise le monde scientifique

Un rocher de la taille de Manhattan fonce à travers notre système solaire, et depuis sa détection le 1er juillet, il ne cesse d’intriguer les scientifiques. Baptisé 3I/ATLAS par la NASA, cet objet ne se comporte pas comme prévu. Si la plupart des astronomes pensent qu’il s’agit d’une comète, un scientifique de renom, le professeur de Harvard Avi Loeb, agite le spectre d’une hypothèse bien plus folle : et si c’était un ‘vaisseau mère extraterrestre’ ? Une nouvelle découverte vient de rendre le mystère encore plus épais.

Les premiers indices ‘non naturels’ selon Avi Loeb

Dès le début, Avi Loeb a émis des doutes sur la nature de 3I/ATLAS. Son principal argument ? La comète n’avait pas de queue, ou plutôt, elle avait une ‘anti-queue‘, qui semblait pousser des particules vers le Soleil plutôt que de s’en éloigner, défiant les lois de la physique cométaire. De plus, les analyses ont révélé la présence d’un alliage de nickel dans ses éjections, un composé qui, selon lui, n’a ‘jamais été vu dans la nature’ et ne se trouve que dans l’ingénierie humaine (ou extraterrestre). Pour lui, c’était la preuve que l’objet n’était pas une simple roche glacée.

Le coup de théâtre : une queue est apparue !

freepik

Et c’est là que l’histoire prend un tournant spectaculaire. Alors que Loeb basait une grande partie de son argumentation sur l’absence de queue, de nouvelles images prises le mois dernier par le Nordic Optical Telescope en Espagne ont révélé que 3I/ATLAS s’est soudainement mis à en développer une ! Cette nouvelle queue est composée de dioxyde de carbone, d’eau, de cyanure et… du fameux alliage de nickel. Un développement qui aurait dû réfuter la théorie de Loeb, mais qu’il a interprété d’une manière totalement différente.

L’interprétation de Loeb : une manœuvre de ‘freinage contrôlé’

Loin de voir dans cette queue la preuve qu’il s’agit bien d’une comète, Avi Loeb y voit la confirmation de ses soupçons. Pour lui, cette apparition soudaine pourrait être la preuve d’une ‘manœuvre de poussée de freinage‘ intentionnelle, une sorte de rétro-fusée pour ralentir l’objet. Il a même créé une ‘échelle de Loeb’ pour classer les objets interstellaires, de 0 (naturel) à 10 (technologique). ‘Actuellement, je donne à 3I/ATLAS un 6 sur cette échelle‘, a-t-il écrit sur son blog, ‘mais mon évaluation changera à mesure que nous obtiendrons de meilleures données’.

Le scénario du ‘vaisseau mère’ : un cheval de Troie cosmique ?

3I/ATLAS a réalisé un changement très surprenant en se faisant pousser une queue (Jewitt et Luu 2025)

Loeb maintient donc son scénario le plus audacieux. Il estime qu’il y a ‘30 à 40 % de chances‘ que 3I/ATLAS n’ait pas une origine entièrement naturelle. Il évoque la possibilité d’un ‘événement cygne noir’, un ‘cheval de Troie où un objet technologique se déguise en comète naturelle’. Selon lui, d’un ‘point de vue d’ingénieur’, le scénario le plus logique serait celui d’un ‘vaisseau mère qui libère des mini-sondes’. Ces sondes profiteraient du passage près du Soleil pour freiner (une ‘manœuvre d’Oberth’) et intercepter la Terre en quelques mois.

La communauté scientifique reste calme… et surveille de près

Face à ces théories sensationnelles, le reste de la communauté scientifique reste très calme. La plupart des astronomes considèrent que, bien qu’étrange, le comportement de 3I/ATLAS peut s’expliquer par des phénomènes naturels que nous ne comprenons pas encore parfaitement. Cependant, l’objet est pris très au sérieux. L’International Asteroid Warning Network (le réseau international d’alerte aux astéroïdes) a ajouté 3I/ATLAS à sa liste de surveillance. Non pas parce qu’il ‘pose une menace’, précise l’organisation, mais parce qu’il offre une ‘grande opportunité‘ d’observation pour la communauté scientifique.

Conclusion : comète étrange ou visiteur inattendu ?

Le mystère de 3I/ATLAS reste entier. D’un côté, nous avons le consensus scientifique qui penche pour une comète interstellaire aux propriétés inhabituelles. De l’autre, nous avons la théorie audacieuse d’un professeur de Harvard qui n’hésite pas à envisager une origine extraterrestre. La vérité se révélera probablement dans les mois à venir, lorsque l’objet s’éloignera du Soleil et que nous pourrons analyser en détail sa trajectoire. D’ici là, le débat entre science rigoureuse et spéculation fascinante continue de nous tenir en haleine.

Selon la source : economictimes.indiatimes.com

facebook icon twitter icon linkedin icon
Copié!
Plus de contenu