Un scientifique de Harvard affirme qu’un objet mystérieux qui fonce sur la Terre n’est « pas naturel »

Selon cbsnews.com , ce scientifique, c’est le professeur Avi Loeb. Ce n’est pas la première fois qu’il défie la communauté scientifique avec des théories audacieuses. Alors que près de 200 chercheurs concluent qu’il s’agit probablement d’une simple comète, lui a publié sa propre étude. Et il pointe du doigt un problème majeur, un détail qui, selon lui, change tout.

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Qu’est-ce qu’une comète ? En gros, c’est une sorte de grosse boule de neige sale. Quand elle s’approche du soleil, la chaleur la fait fondre un peu, ce qui crée une magnifique queue de gaz et de poussière. C’est la signature d’une comète. Le problème avec 3I/ATLAS, c’est qu’il n’a pas de queue. « On a prétendu qu’il y avait une queue », dit Loeb, mais selon lui, ce n’est qu’une illusion d’optique due au mouvement de l’objet. Une comète sans queue ? C’est comme une voiture sans pot d’échappement. Pour Loeb, ça ne colle pas.

Pour évaluer les objets venus d’ailleurs, Avi Loeb a même créé sa propre échelle, l’« échelle de Loeb ». Zéro, c’est un objet 100% naturel. Dix, c’est un objet 100% technologique, comme un vaisseau spatial. Et pour 3I/ATLAS, il lui donne la note de 6 sur 10. Autrement dit, il pense qu’il est plus probable que cet objet ait été fabriqué plutôt qu’il ne soit un simple rocher. C’est une affirmation énorme.

Loeb va même plus loin dans ses hypothèses. L’une de ses pensées les plus « folles », comme il le dit lui-même, c’est que 3I/ATLAS pourrait être une sorte de vaisseau mère. Un vaisseau envoyé pour larguer de plus petites sondes en direction de la Terre. Selon ses calculs, si c’est le cas, ces sondes pourraient atteindre notre planète entre le 21 novembre et le 5 décembre 2025. Demain, en somme.

Loeb n’est pas du genre à lancer des théories sans proposer de solution. Il suggère d’utiliser la sonde Juno de la NASA, qui est déjà près de Jupiter, pour aller intercepter l’objet l’année prochaine et voir de plus près de quoi il s’agit. C’est la seule façon de savoir, une bonne fois pour toutes. « Le mieux que nous puissions faire est de surveiller le ciel avec des télescopes », écrit-il. Il pense aussi que les gouvernements devraient déjà préparer un plan d’action, au cas où.

Selon la source : cbsnews.com