Châtaignes : 7 bienfaits surprenants à découvrir pour vos repas d’automne, selon une diététicienne

Longtemps, la châtaigne a été surnommée « l’arbre à pain », nourrissant des populations entières bien avant l’arrivée de la pomme de terre. On la croit à tort lourde et trop calorique. C’est en réalité tout le contraire : avec environ 170 calories pour 100 grammes une fois cuite, elle est bien plus sage que la plupart des en-cas industriels qui nous font de l’œil. C’est un aliment authentique, riche en fibres, en minéraux et en glucides complexes, ceux qui nous veulent du bien.

Quand le mercure baisse et que la fatigue de saison se fait sentir, notre corps réclame logiquement de l’énergie. La châtaigne répond parfaitement à cet appel. Ses glucides complexes, loin des sucres rapides, diffusent leur énergie lentement, nous aidant à tenir toute la journée sans le fameux coup de barre de l’après-midi. Et ce n’est pas tout : ses fibres précieuses prennent soin de notre digestion et nourrissent notre microbiote, ce « deuxième cerveau » dont on commence à peine à comprendre l’importance.

Ceux qui doivent éviter le gluten la connaissent souvent bien. Sa farine, au goût délicatement sucré, permet de réaliser pains, crêpes et gâteaux savoureux sans la moindre trace de blé. C’est une alternative locale et pleine de caractère. Mais ses bienfaits ne s’arrêtent pas là. Gorgée de potassium, elle participe discrètement à l’équilibre de notre tension artérielle, un atout non négligeable pour la santé cardiovasculaire sur le long terme.

L’automne, c’est aussi le retour des petits maux et d’une certaine baisse de régime. La châtaigne agit alors comme un soutien discret mais efficace. Riche en vitamines C et E, elle aide nos cellules à lutter contre le stress oxydatif. Surtout, son duo magnésium-fer est redoutable pour combattre cette fatigue tenace qui peut s’installer avec le changement de saison et garder le moral au beau fixe.

Sur l’étal du marché, fuyez les châtaignes légères ou trouées. Prenez les plus lourdes, bien brillantes, c’est un gage de fraîcheur. Une fois à la maison, le rituel est simple : une petite entaille sur la coque pour qu’elles n’explosent pas à la cuisson. Oubliez le simple cornet : pensez-y en purée onctueuse avec une volaille, en velouté réconfortant, ou même glissée dans une salade d’automne pour un peu de croquant. Sa farine, quant à elle, transformera vos gâteaux du dimanche.

Selon la source : passeportsante.net