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Sur la lune, une météorite relance le grand mystère de l’eau sur terre

 Auteur: Adam David
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Sur la lune, une météorite relance le grand mystère de l’eau sur terre
Crédit: freepik
La face cachée de la Lune commence à peine à livrer ses secrets. Grâce à la mission chinoise Chang’e-6, revenue sur Terre en juin 2024, des échantillons lunaires révèlent une surprise de taille : des fragments de météorites gorgés d’eau. Une découverte qui pourrait bien nous obliger à réécrire l’une des plus vieilles histoires qui soient : celle de l’arrivée de l’eau sur notre planète.

  D'où vient notre eau ? L'éternelle question

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Crédit: freepik
Comment la Terre, au départ une boule de roche en fusion, est-elle devenue la planète bleue que l’on connaît ? L’énigme a nourri d’innombrables théories. L’une des plus récentes, évoquée fin 2024, suggérait que notre planète aurait capturé son eau dans un bain de vapeur primordial, aux premiers âges du système solaire. Mais voilà qu’une nouvelle piste, plus ancienne mais jamais vraiment prouvée, refait surface de la manière la plus inattendue.

  Des visiteuses exceptionnellement rares

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Crédit: freepik
L’hypothèse est celle d’un bombardement de météorites très particulières, des chondrites carbonées de type Ivuna (CI). Leur spécificité ? Elles contiennent de l’eau. Le problème, c’est que leur composition même les rend fragiles. En entrant dans l’atmosphère terrestre, la plupart se désintègrent. Sur Terre, moins de 1 % des météorites retrouvées appartiennent à cette famille. Les observer est donc un privilège rare.

  La lune, cet immense grenier cosmique

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Crédit: freepik
Et c’est là que la Lune entre en jeu. Dépourvue d’atmosphère pour filtrer ou détruire les arrivants, elle agit comme une archive géante, préservant les traces d’impacts vieux de milliards d’années. La poussière lunaire, ce qu’on appelle le régolithe, a gardé l’empreinte de ce grand bombardement primitif. C’est la première fois que l’on identifie formellement les restes d’une chondrite CI sur notre satellite. Un vestige incroyablement bien conservé.

  Quand la chimie parle

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Crédit: freepik
Concrètement, les analyses des échantillons de Chang’e-6 ont isolé sept fragments qui ne ressemblent à rien de connu sur la Lune, ni sur Terre. Leur signature chimique est formelle. Les rapports fer-manganèse ou encore les isotopes d’oxygène et de silicium pointent tous vers une seule origine : un astéroïde de type CI qui se serait écrasé sur la Lune, aurait fondu sous le choc, puis refroidi à toute vitesse il y a des éternités.

  Et si ces roches n'étaient finalement pas si rares ?

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Crédit: freepik
Cette découverte change la donne. Elle prouve non seulement que ces météorites ont bien voyagé dans le système solaire interne, mais qu’elles pourraient être bien plus communes qu’on ne le pensait. Les chercheurs estiment que leurs poussières pourraient constituer jusqu’à 30 % des débris de météorites sur la Lune. Notre satellite serait donc un témoin bien plus fidèle que la Terre des ingrédients qui ont façonné les planètes.

  Conclusion : une enquête relancée

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Crédit: freepik
Le fin mot de l’histoire n’est pas encore écrit. Mais en nous livrant un fragment du passé, la Lune nous offre un outil précieux pour réévaluer nos origines. Elle ne nous donne pas la réponse définitive sur l’origine de l’eau, mais elle ouvre une porte que l’on croyait presque fermée. L’enquête, vieille de plusieurs milliards d’années, est officiellement relancée.

Selon la source : tameteo.com

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